Mesure de l’auditoire dans le monde de la radiodiffusion en constante évolution

Mesure de l’auditoire télévisuel et de l’auditoire radiophonique dans des marchés et des modèles économiques en pleine évolution

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JOUR : 10 mai
HEURE : 9 H 50 - 11 H 05

Parce qu’ils veulent davantage de contenu sur demande et qu’ils ont davantage accès à un tel contenu, les auditoires se sont fragmentés sur plusieurs différentes plateformes. Les cotes d’écoute reflètent-elles réellement la popularité d’une chanson ou d’une émission? Comment mesurons-nous le succès, à une époque où les cotes d’écoute ne tiennent pas compte de la totalité des visionnements de contenu? Et, bien que certaines émissions puissent générer des cotes d’écoute, elles ne suscitent pas nécessairement de l’engouement pour autant. Cette séance porte sur l’évolution de la définition du succès maintenant que les cotes d’écoute ne sont pas nécessairement proportionnelles à la popularité.

Résumé de la vidéo

Mesurer l’auditoire devient de plus en plus difficile pour l’industrie canadienne des médias. Les intérêts commerciaux évoluent et ciblent davantage les marchés de créneau et les parts de marché international, ainsi que les nouveaux marchés canadiens; la télédiffusion trouvant de nouvelles plateformes et de nouveaux canaux. Les anciennes méthodes de mesure de l’auditoire doivent être mises à jour et intégrer des outils qui mesurent l’écoute en direct, l’écoute en continu en direct, l’écoute de la télévision sur demande et l’écoute en différé. Pour pouvoir optimiser la création de chaînes d’approvisionnement et de contenu, ainsi que la publicité, les producteurs ont besoin de données fiables sur la mesure de l’écoute, d’analyses du comportement des consommateurs et de données démographiques. Les études de l’industrie et les sondages sur les auditoires évoluent pour répondre à ces demandes à l’aide de nouveaux outils de mesure numériques, comme les audiomètres portables et Live Plus 7.

Experts figurant dans la vidéo

Présidente et rectrice, Université de l’ÉADO

Président-directeur général (PDG), Numeris

Cadre des opérations médiatiques et technologiques

Premier directeur, Recherche et analyse, CBC/Radio-Canada

Extraits de la transcription de la vidéo

« J’ai un laboratoire d’analyse visuelle qui collabore beaucoup avec les médias. Nous faisons vraiment beaucoup de travaux et nous essayons de comprendre les types de données dont nous parlons ici, de comprendre, à vrai dire, comment rendre ces données utiles pour divers types de spécialistes ainsi que pour les auditoires. Nous développons donc des outils d’analyse pour des industries parallèles, et en particulier pour les médias et l’industrie des services financiers, au moyen, par exemple, de l’analyse des sentiments, des recommandations, de graphiques des préférences, pour déterminer les liens entre les données démographiques et la consommation de médias et la publicité. »

« Une de nos découvertes les plus intéressantes est que 90 % de l’écoute télévisuelle utilise encore un service traditionnel, alors n’exagérons pas la situation. Mais ce que nous avons constaté dans nos études, nous appelons cela la “télé à ma manière”, c’est que 10 % de la population, pour la plupart des jeunes, bien éduqués veulent regarder le contenu en ligne; c’est ce qui importe. Ils regardent presque tout le contenu télévisuel en ligne. Et ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu’ils préfèrent regarder le contenu sur les portables et sur leurs téléphones. »

« Numeris est le chef de file en matière de mesure de l’auditoire au Canada comme à l’étranger. Nous mesurons l’auditoire de l’audio et de la vidéo, de la radio et de la télévision. Nous avons, selon nous, un système de mesure de calibre mondial, des audiomètres portables (PPM). »
« Notre grande nouveauté, c’est le système de mesure Live Plus 7, qui est couramment utilisé par la majorité des radiodiffuseurs. »

« La SRC investit depuis très longtemps en recherche. »

« Les références sociales représentent, en fait, un quart du trafic sur notre site Web. »

« La durée du contenu s’allonge aussi. Les propriétaires de contenu, surtout ceux qui exercent leurs activités depuis longtemps, détiennent un grand bassin de contenu, [qu’]ils peuvent monétiser à l’avenir. » »

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