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Libres des entraves des présomptions traditionnelles et de la pensée conventionnelle, les étudiants sont des penseurs créatifs naturels. En mars, un groupe d’étudiants de Ryerson et d’OCAD ont participé à un Design Jam d’une journée afin d’explorer de nouvelles idées et proposer des solutions créatives et évocatrices en vue de vaincre les défis que pose la découvrabilité. Explorez ces possibilités à travers leur regard dans cette séance dynamique.
Un design jam, c’est un type de remue-méninge, comme un marathon de programmation, mais au lieu de créer du code pour un produit, on met l’accent sur le développement d’idées qui stimuleront la conversation sur un sujet donné. Dans le présent cas, les idées portaient sur les défis futurs en matière de médias et de découvrabilité, et les participants étaient un groupe d’étudiants de divers domaines (médias numériques, communications culturelles, stratégie de conception, divertissement interactif). Au cours du design jam du CRTC, les organisateurs de l’Université Ryerson ont demandé aux participants de créer une pièce médiatique qui reflète la découvrabilité, en imaginant un contenu créé en 2026. Plutôt que d’essayer de précisément prédire l’avenir, les participants ont essayé de comprendre l’éventail éventuel d’objets et de diversifier nos conceptions du contenu médiatique à l’avenir. Regardez la vidéo pour voir comment ils ont élaboré une pièce médiatique qui démontre un aspect possible de la découvrabilité du contenu en 2026.
Directeur, Transmedia Zone et Transmedia Research Centre; professeur agrégé, RTA School of Media de l’Université Ryerson
« Il est vraiment difficile, bien sûr, de prédire ce qui se passera dans cet espace médiatique. Nous nous trompons souvent, c’est ça qui est difficile. Examiner la technologie actuelle, essayer de concevoir dès maintenant une entreprise fondée sur une pratique sociale qui n’a peut-être pas encore atteint le grand public. Nous essayons de prédire quels concepts de pointe seront dominants, mais au moyen des modèles d’affaires actuels, c’est difficile à lancer parce que si nous nous trompons, nous avons investi beaucoup d’argent en mettant l’accent sur quelque chose qui ne prendra pas son essor. »
« Le design jam est fondé sur la même intensité et énergie qu’un marathon de programmation, mais n’est pas nécessairement axé sur des solutions, sur l’élaboration d’un produit. L’idée, c’est d’utiliser le même type de dynamique sociale pour mettre l’accent sur la génération d’idées afin de stimuler la conversation. »
« Dans le cadre du design jam, des gens créaient des pièces médiatiques. Le but de la séance était d’imaginer la situation dans 10 ans, dans l’optique de la découvrabilité du contenu, et nous avons invité les participants à créer une pièce médiatique qui serait tombée d’un trou temporel, venant de 10 ans dans le futur. L’idée n’était pas de créer des produits, mais d’engager une conversation. »
« Nous avons créé des équipes au hasard, des gens qui ne se connaissaient pas, nous avons simplement attribué des numéros, puis nous les avons lancés vers des services de remue-méninge. Ils ont discuté et choisi une idée à explorer. Au cours d’un après-midi, ils ont collaboré, créé un contenu médiatique, une animation 3D, ajouté des effets, filmé des choses, tout ce qu’ils pouvaient. Et puis, nous ne leur avons pas demandé de faire une présentation, mais de commencer par montrer leur pièce. »
« Nous avons utilisé le même type de processus, mais avec une orientation différente, que pour une séance à l’Université de New York il y a deux étés, qui visait à créer une série de pièces que les vendeurs de rue pourraient offrir à l’avenir. Ainsi, à la fin d’une grosse journée de travail, nous avions un ensemble d’objets étranges qui invitaient des enquêtes et la création d’histoires, au moyen de matériaux à portée de la main ou achetés au magasin à un dollar. »
Richard: On dirait que c’est assis sur ma chaise. Salut, tout le monde, merci nous allons commencer. Merci d’être venu. J’espère que vous avez apprécié votre temps ici. Cette session porte sur la découvrabilité du design jam. Il s’agit d’un type de processus de consultation innovateur qui nous mobilise. Je suis de l’Université Ryerson, mon nom est Richard Lachman et je suis un étudiant candidat de BCDA-U. Nous avons mis en place un processus de consultation différent avec le CRTC et quelques autres partenaires pour tenter de faire participer les populations qui ne viendraient peut-être pas habituellement à une consultation publique du CRTC ou d’un radiodiffuseur.
Nous voulons essayer de faire participer des populations différentes pour un nombre de raisons. Nous allons explorer un peu plus le processus que nous avons élaboré pour cet événement qui a eu lieu le mois dernier. À la base, la motivation fondamentale est que prédire l’avenir. Nous sommes tous dans cette salle, nous sommes présents à des événements comme celui-ci. Vous essayez de penser, je sais que certains d’entre vous êtes des radiodiffuseurs. Certains d’entre vous êtes des organisations de médias, certains d’entre vous êtes des organismes de réglementation, certains d’entre vous êtes des concepteurs indépendants et c’est vraiment difficile d’essayer de prédire ce qui va se passer ici, bien sûr.
Nous nous trompons souvent et c’est difficile. En regardant la technologie d’aujourd’hui, et en essayant de faire immédiatement une entreprise qui a sa base dans la pratique sociale mais qui n’a pas encore été développée. Nous essayons de prévoir peut-être des choses qui deviendront dominantes, mais nous le faisons avec le modèle d’affaires d’aujourd’hui et c’est vraiment difficile de se lancer, car si vous vous trompez, vous avez dépensé beaucoup d’argent et vous vous concentrez sur quelque chose qui ne va pas nécessairement décoller.
Nous essayons de faire cette prévision de pointe, mais encore une fois même si nous disposons d’une plate-forme que nous connaissons et qui devient dominante pour ces choses, nous ne pouvons tenir compte des lignes entre elles, et nous nous trompons souvent. Que pouvons-nous essayer pour élaborer de meilleurs processus ?
À titre d’exemple encore lorsque nous nous concentrons sur la technologie nous nous trompons presque toujours. C’est probablement quelque chose à montrer à votre arrière-petit-fils parce qu’ils en n’ont plus fait après cela. Mais l’accent mis sur la technologie semble toujours être le plus grand risque. Vous pouvez vous concentrer sur elle en essayant de prévoir ce que les gens vont faire avec la technologie ou quoi d’autre pourrait émerger. Vous devenez myope de cette façon. Alors, un des processus, et il y a beaucoup de manières pour tenter de s’engager avec les communautés de différentes manières.
Celui dont nous parlons ici est appelée le design jam. Combien d’entre vous ont entendu parler d’un hack-a-thon ? OK, un hack-a-thon rassemble un groupe de personnes, vous avez peut-être une API, vous écrivez beaucoup de code, vous buvez beaucoup de Red Bull et en 24 heures, vous concevez un produit, c’est le concept derrière un hack-a-thon.
Un design jam a quelques similitudes, mais une orientation différente. Quand on regarde quels sont les résultats des hack-a-thons, quand nous examinons les éléments prévisibles afin de tenter de mesurer le retour sur l’investissement dans l’un d’entre eux, ce n’est souvent pas l’idée elle-même parce qu’une idée que vous avez 24 heures franchement n’est pas toujours la meilleure idée.
Je veux dire nous travaillons tous pendant de longues périodes de temps et le fait de travailler en prenant de la caféine n’améliore pas nécessairement l’idée. Les hack-a-thons peuvent toutefois rassembler des gens différents qui ne connaissent pas. Vous pouvez former une communauté de personnes qui n’étaient pas dans la même industrie peut-être ou qui ont des origines personnelles différentes, elles ont un autre type de contenu, elles travaillent les choses à partir d’un autre angle.
Un design jam vise à concentrer un peu de cette même intensité et énergie, mais pas sur des solutions nécessairement, il ne s’agit pas ne pas développer un produit avec l’idée que nous devons attendre un code et puis demain nous allons lancer le projet et nous allons avoir des investissements et nous allons être racheté par Google, ce n’est pas la mentalité.
L’idée est d’utiliser le même genre de dynamique sociale pour se concentrer sur la génération d’idées et un point de ces idées est d’évoquer la conversation. Pour l’instant je vous montre une présentation PowerPoint et en agitant mes mains autour, je veux dire pas autour, pas là-dessus, mais ce qui compte c’est la conversation que vous aurez en sortant d’ici. C’est le moment où vous évaluer votre point de vue et vous le comparez à quelque chose d’autre. Peut-être que vous parlez à la personne à côté, nous faisons partie de la même expérience et ensuite vous examinez comment elle peut être utile pour moi ?
C’est tellement plus facile à faire quand on a quelque chose de tangible à examiner et non seulement à agiter la main et écouter un Ted Talk. Quand quelqu’un a fait quelque chose, ça pourrait être quelque chose de tangible, ou dans le cas d’un design jam des personnes ont fait des objets avec des médias. Le but de ce design jam était d’imaginer à quoi ressemblerait la découvrabilité du contenu dans dix ans et nous invitions les participants à concevoir un média comme s’il arrivait du futur. Le but n’est pas de concevoir le produit mais de stimuler la conversation.
Alors, concevez un média qui démontre ce à quoi ressemblera le jeu intergénérationnel en 2026 ou imaginez un sport en 2026, pas avec un modèle d’entreprise à l’esprit, mais pour examiner les problèmes, examinez certaines des questions et dire : si j’ai fait quelque chose de tangible pour vous maintenant nous pouvons parler de l’accès communautaire ou de race et de sexe ou d’autres idées pratiques car nous avons tous vu quelque chose de nouveau.
Aussi, si je vous montre un film sur quelque chose avec une histoire, il se peut que vous aurez plus de choses à dire que si je vous donnais des diapositives PowerPoint sur ce même sujet. Cela fait appel à collaboration créative et à la diversité des participants, et tient compte de l’un de nos objectifs.
Le CRTC a été incroyablement ouvert et intéressé de dire qu’il fait des consultations publiques d’une manière qui est bien comprise et très représentative et qu’il parcourt le pays. Il souhaitait également faire l’essai d’autres méthodes, comme faire appel peut-être à différentes personnes et différentes suggestions. Pour le design jam nous avons invité des groupes de personnes à un seul endroit pour une journée, nous leur avons donné… Je parlerai de l’horaire dans une seconde mais l’idée de base est que nous avons réuni des gens qui ne se connaissaient pas, nous leur avons dit vous avez l’après-midi pour confectionner un média qui imaginera du contenu de 2026 qui aborde le problème ou parle de de l’idée de la découvrabilité.
Encore une fois, le fait de concevoir un média tangible peut alimenter une conversation plutôt que de résoudre un problème. Si nous pouvons voir une vidéo de la documentation des événements.
Femme: La tâche principale consistait à se voir en 2026 et à imaginer comment serait le système des médias dans l’avenir.
Homme: Puis nous avons joué à ce jeu, nous avons joué à ce jeu fou, où nous avons dû penser à tous ces différents scénarios et fondamentalement à ce qui va se passer dans le futur quand ces compagnies de données énormes, ces courtiers de données qui en sauront tant sur nous, comment tout cela va influencer notre quotidien à un moment donné.
Femme: Juste le modèle lui-même était tellement novateur et passionnant à regarder et pour la participation.
Femme: Je ne peux pas dire comment a été l’expérience du design jam. C’était une opportunité d’aborder des concepts que j’apprenais en classe pour une expérience du monde réel.
Femme: Félicitations à Ryerson, OCAD Merci beaucoup pour le partenariat et l’occasion et nous espérons faire la même chose à nouveau.
Richard: Je vais juste vous parler un peu plus de comment nous avons structuré le design jam. Stuart va vous parler un peu plus de l’un des outils que nous utilisons pour les remue-méninges dans ce que j’appelle la chose de l’avenir qui était vraiment bien et puis nous allons parler un petit peu des résultats.
Nous avons quelques-unes des équipes ici qui peuvent parler un peu de ce sujet et nous allons aborder certaines questions. En ce qui a trait au calendrier, nous avons eu quelques documents d’information à l’avance. Celle-ci repose sur l’apprentissage, d’avoir participé à des hack-a-thons avant de faire des design jams et d’essayer d’obtenir les meilleurs résultats possibles.
L’une des questions est que si je rassemble un groupe aléatoire de personnes dans une pièce, qu’elles simplifieront les idées parce qu’elles n’auront pas pris le temps de creuser les sujets comme vous l’avez tous probablement fait. Pourquoi sommes-nous en train de réitérer tout cela? L’une des façons de traiter cela est de se dire que nous ne voulons pas limiter les idées des gens, nous voulons miser sur qui ils sont, leur histoire, leur profil de consommation des médias, leur parcours professionnel, mais nous leur avons donné des notes d’information.
Voici quelques-uns des grands thèmes qui pourraient vous intéressez parce qu’ils font partie de la conversation. Aussi, le jour de l’événement, nous avons eu des discussions, de 10 minutes chacune, quelques discussions pour vous aider à vous dépasser. Nous ne voulons pas voir un concept d’émission de cuisine qui sera diffusé sur le câble dans 10 ans.
Vous pouvez, mais peut-être que ça ne sera pas intéressant. Nous allons encourager quelques vraies questions sur cela. Nous avons formé des équipes au hasard, encore une fois les gens ne se connaissaient pas, nous leur avons donné un numéro et les avons invités à quelques exercices de remue-méninges dont nous parlera Duc.
Ils ont discuté et trouvé une idée sur laquelle ils voulaient travailler, ils ont travaillé au cours de l’après-midi, à imaginer des médias, à faire des animations 3D, à faire des effets, à filmer tout ce qu’ils pouvaient. Puis nous leur avons demandé de faire une présentation, de montrer le média. Vous avez fait quelque chose que nous allons regarder. Avant de m’expliquer ce que c’est, vous aller nous dire si vous aviez l’impression de faire un travail dans le temps.
Nous avons un contenu évocateur à regarder et puis nous avons eu la chance de penser un peu à ce sujet, mais aucun PowerPoint n’a été fait. Peut-être que Stuart peut parler de l’outil que nous utilisons pour les remue-méninges dont pour un projet qui s’appelait Pensez à l’avenir.
Stuart: Merci Rich, je vous remercie tous pour votre présence. Alors que nous avons un petit changement de plateforme ici, commençons le diaporama. Bon, 10 secondes de difficultés techniques, bien au-dessous de la moyenne. Merci beaucoup Matt.
Je veux, plutôt que d’entendre parler de cet événement comme étant une grande chose qui a eu lieu, qui était excitante, comme une fête à laquelle nous n’étions pas, de plonger sous le capot un peu et parler de la réflexion derrière l’outil, qui peut s’avérer être d’intérêt pour certains d’entre vous.
La chose de l’avenir est le genre de jeu que je vais vous présenter dans quelques instants mais d’abord nous allons nous pencher sur le problème fondamental que Rich a mentionné. Mais prédire l’avenir est difficile. Il est particulièrement difficile si vous avez une conception linéaire du temps comme ont je pense la plupart des gens à l’Ouest. Le passé est ici et l’avenir là-bas et, par conséquent, notre travail est d’essayer de comprendre ce qui s’est passé, prévoir et nous préparer pour le succès à venir dans ce que nous entreprendrons.
Eh bien, je dirais que le premier problème, et c’est aussi une opportunité, est de diversifier les images de l’avenir qui s’offrent à nous pour que nous essayons non seulement de comprendre ce que l’avenir va être, mais de comprendre plutôt l’étendue des choses que l’avenir pourrait divulguer au fil du temps.
Maintenant avoir une théorie, avoir un scénario à votre disposition, je pense que X va se produire c’est bien. C’est un très bon début. Mais c’est en quelque sorte beaucoup moins bon que d’avoir un éventail d’options disponibles parce que ça vous permet une flexibilité pour résister à l’inévitable surprise qui se produira en cours de route.
Le deuxième problème cependant et peut-être des schémas de ce que je vous ai montré dans la dernière minute fait allusion à cela. Le deuxième problème n’est pas seulement de s’approcher de l’avenir sur le plan conceptuel, mais de faire en sorte que ça devienne de réelles perspectives que l’on pourrait avoir à traiter.
Pour approfondir l’idée quant à l’avenir, vous ne devriez pas lire ceci, c’est une image qui provient d’une table-ronde internationale sur un résumé destiné aux décideurs dans le domaine des changements climatiques. Du texte et des diagrammes, mais en attendant, ce sont des enjeux, ce type d’expériences. Plus grave ou moins grave.
Les expériences particulières des gens sur le terrain dans l’avenir ne sont pas vraiment prises en compte. Je dirais que le genre de problème de droit, ici, l’ultime raison d’avoir des processus comme ceux-ci est de combler l’écart entre la façon dont on se représente généralement l’avenir à nous-mêmes pour des cas réels contrairement à des cas de divertissement comme dans un film de science-fiction et ainsi de suite, et ce qui ressemble le plus à l’avenir que nous habitons maintenant.
L’objectif doit être bien cerné afin d’améliorer la façon dont nous naviguons le changement selon moi. Nous avons besoin de penser et de sentir de cette façon plus convaincante et plus granulaire. La solution ou une solution à ce dilemme réside dans une pratique que mes collègues et moi avons exploré au cours des 10 dernières années, ce que nous avons essayé de faire avec les expériences du future c’est la conception de la situation et tout ça sous prétexte de catalyser l’avenir, inciter et changer le présent par rapport à ces futurs possible.
Ce que nous avons fait au cours des 10 dernières années, c’est de concevoir des contrats et des supports différents pour tenter de diriger plus efficacement. Cela peut ressembler à des expériences de l’avenir, à des objets qui traîneront dans les rues. Ça peut ressembler à des cartes postales laissées dans des boîtes aux lettres. Ça peut ressembler à des documents comme celui-ci pour un don du gouvernement chinois au peuple d’Hawaii en l’an 2026 commémorant l’harmonie entre les deux endroits.
J’ai fait mes études supérieures à Hawaii donc j’y fais beaucoup de références. Mais bien que ces choses nécessitent des explications à Toronto, à Honolulu, elles font partie de la culture locale, de la langue et de l’histoire. Les notions doivent être adaptées à des lieux, au peuple, au contexte et aux façons de penser qu’elles visent changer.
Il s’agit d’un projet que nous avons fait avec l’Académie des sciences à San Francisco pour le 100e anniversaire du plastique qui coïncide avec le 100e anniversaire de Jacques Cousteau, le héros des océans. Trouver des moyens pour rendre les idées possibles dans l’avenir, voilà la nature de ce travail. Maintenant si nous portons notre attention sur le problème et ou la possibilité de calibrer ce travail, il ne s’agit pas seulement du travail d’une poignée de professeurs et d’artistes, de designers et de technologues, il faut se demander comment faire ce quelque chose que n’importe qui peut faire ?
L’une des façons que nous avons essayé au cours des dernières années est avec un jeu de cartes que mon collègue Jeff Watson, qui est maintenant à la University of Southern California, et moi avons développé afin de relever ce défi. Pour créer un jeu de cartes qui le rend facile et relativement rapide, un jeu pour imaginer des objets particuliers que l’avenir pourrait révéler au fil du temps.
On se réfère à cela comme à un exercice pour toutes les couches de l’imagination. Il y a quatre types de cartes, je vais vous présenter ce jeu dans une seconde et chacune d’entre elles décrira un aspect différent de la chose de l’avenir que l’on imagine.
Il existe près de quatre millions de combinaisons dans le jeu de 108 cartes et vous pouvez aussi les personnaliser à ce que vous faites. Lorsque nous avons joué à la chose de l’avenir lors du design jam, il s’agissait d’abord de faire jouer les gens et ensuite ils devaient trouver les thèmes ou les endroits et les objets qu’ils voulaient concevoir que ce soit des podcasts ou des émissions de cuisine. Le tout devait se faire le même après-midi.
Nous avons utilisé cet outil partout qui s’avère être assez souple pour penser aux futurs possibles et en les rendant plus amusants et abordables. Si vous voulez télécharger le jeu, il est disponible, la version téléchargeable est un URL. Vous pouvez l’essayer gratuitement sur tinyyearold.com/printfuturething. Nous l’avons utilisé comme je le dis partout, lors du forum jeunesse de l’UNESCO à Paris en octobre dernier.
Rich m’a demandé de dire un mot sur les autres types d’activités où il a été utilisé auparavant. Eh bien, nous avons organisé un design jam à l’Université OCAD il y a un an et demi, lors duquel nous avons rempli une machine distributrice d’objets du futur. Encore, il n’est pas dit que ces objets du futur représentent nécessairement les meilleures idées.
Comme le dit Rich et comme vous saurez apprécier quand vous faites ce genre de chose, l’exercice peut être assez sommaire, mais avoir de bons débouchés. Il s’agit d’une façon d’aborder la découvrabilité des médias.
Nous avons utilisé le même genre de procédé, mais avec une orientation différente pour un jam à l’Université de New York il y deux étés en créant une série d’objets que pourraient vendre des vendeurs de rue dans l’avenir. À la fin d’une journée de travail, nous avons eu des objets étranges qui racontaient une histoire en utilisant du matériel trouvé un peu partout ou acheté au magasin du dollar. C’était en fait [inaudible 00:19:30] et c’est le casque de vélo de sa fille dont il a fait don à la cause et qui a fini comme un récepteur. Je pense que c’est une des choses les plus intéressantes qui soit arrivées à un casque de vélo mis au rebut.
En apportant ces objets au coin des rues Canal et Broadway à Manhattan pour leur mise en vente pour voir les gens s’en servir. Le troisième et dernier exemple a eu lieu à la University of Southern California en septembre dernier, nous avons mis en place cette ligne gratuite, 1-800-futurs sur laquelle les gens pouvaient laisser un message décrivant un rêve et un message pour une carte postale destinée à n’importe où en Amérique du Nord.
Nous sommes sortis et avons acheté un tas de trucs insolites pour ce processus et ensuite 60 ou 70 personnes sont arrivées, et la première chose que j’ai faite a été de récupérer ces messages et écouter la voix de la personne laissant le message au sujet de son rêve puis trouver une façon de le transformer en objet, le faire ensuite enregistrer un message à la personne qui a laissé le message, enregistrer une vidéo qui montre ce que nous a fait avec le rêve et ensuite on l’a mis dans une boîte on l’a envoyé à la personne qui avait laissé son nom et son adresse.
C’est ce type de contexte, et je veux profiter des dernières minutes avec vous pour faire un tour rapide parce qu’encore une fois, nous devrions passer à l’action plutôt que de simplement parler de ce qui a déjà été fait. J’ai une présentation et comme j’ai dit qu’il y a beaucoup de possibilités. Vous avez besoin seulement d’une carte de chaque couleur, d’une carte de chaque type pour penser à une chose de l’avenir.
Il y a 30 secondes, avant de commencer cette séance, j’ai choisi quatre cartes et la carte de l’arc va nous dire quel avenir nous imaginerons. Dans ce cas, il s’agit d’un effondrement futur, je suis désolé c’est ce qui vient de sortir. Nous imaginerons un avenir qui s’effondre dans une décennie. Ce qui signifie que dans un instant, nous allons imaginer un objet de l’an 2026, mais dans un contexte où la société s’est effondrée, ou bien c’est l’économie qui ne va plus ou bien c’est l’apocalypse des zombies. Nous semblons tous très impatients.
C’est le genre d’avenir que nous allons imaginer. La seconde carte est le terrain. Il y en a deux ici. Nous avons la mer et nous avons la famille. Ce que cela veut dire, c’est que nous allons imaginer dès maintenant une chose qui se rapporte à un avenir qui s’est effondré dans 10 ans et qui concerne la famille. Maintenant, la troisième catégorie de carte. La troisième catégorie de carte est un objet, et étant donné qu’il s’agit d’un événement de découvrabilité des médias, l’objet sera un spectacle.
À titre de rappel, dans un instant, vous parlerai à votre voisin d’un concept de spectacle qui se rapporte à la famille et qui a lieu dans 10 ans alors que l’avenir s’effondre. Dans l’ordre il y aura un lien émotionnel, l’ambiance de ce spectacle sera la consternation. Consternation, horreur, inquiétude, oui c’est la ligne directrice. Un avenir effondré dans 10 ans, en 2026, vous pensez à un spectacle familial qui vous laisse un sentiment de consternation. Prenez un moment et pensez à votre idée. Parlez-en à votre voisin.
Bon, tout le monde, je suis désolé de, je vous demande pardon. C’est clairement beaucoup plus intéressant que de m’écouter parler. Qu’ai-je fait ? Je veux juste vous demander, que puis-je emprunter ? Puis-je demander, est-ce que quelqu’un a entendu l’idée pour notre spectacle du futur ou bien trouver un concept qu’ils souhaitent partager ? Oui s’il vous plaît.
Femme: Nous avons un spectacle dramatique où tous les parents dans la société sont destinés à pouvoir élever les enfants d’un certain âge. Disons que je suis capable d’élever des enfants de dix à douze ans. J’obtiens seulement des enfants de dix à douze ans, et quand ils arrivent à douze ans, je dois passer la garde des enfants à quelqu’un d’autre.
Stuart: Très bien. Bien fait. C’est incroyable ce qu’on peut obtenir en 90 secondes. Je ne sais pas si vous avez été inspirés de façon subliminale par la trousse des enfants qui était dans la machine distributrice du futur. Autre chose ? Oui, s’il vous plaît.
Femme: Le nôtre est un monde sans musique et donc cette famille est une famille qui fait des guitares, et maintenant elle ne peut plus faire de guitares parce qu’il n’y a pas de musique et c’est interdit. L’objet qui viendrait de cela est que vous pouvez acheter des oreilles parce que vous avez perdu vos oreilles bien sûr. Vous ne les utilisez plus donc vous pouvez acheter des oreilles et écouter de la musique. Monde fou.
Stuart: Oui. Je, c’est assez, Merci beaucoup. Magnifique. S’il vous plaît, applaudissons, Merci. C’était vraiment tout ce que je voulais partager avec vous un peu de contexte. Un peu du contexte intellectuel et le jeu afin que vous puissiez voir par vous-même.
Pendant le jeu, on m’a demandé de répéter l’URL c’est tinyurl/printfuturething. Vous pouvez également le trouver si votre fouiller dans situationlab.org. Les cartes y sont aussi disponibles. Vous pouvez aussi télécharger gratuitement tinyurl/printfuturething. C’est tout pour moi, Merci.
Richard: Nous ferons un retour en arrière. Vous pouvez comprendre ce que nous voulons dire lorsque nous faisons référence au fait que faire quelque chose de tangible est mieux que d’agiter la main et qu’une présentation PowerPoint. C’est triste que j’agite ma main et que je retourne à PowerPoint maintenant, mais c’est bien ça ou ça peut être l’idée que vous avez eu en quatre-vingt-dix secondes et la conversation qui en a découlée. Tous ceux qui ont eu l’idée, vous pouvez imaginer que plus que l’idée nous demandons aux gens de faire quelque chose. Nous voulons voir l’idée afin de pouvoir diviser la conversation à plusieurs endroits.
Juste pour vous faire connaître un peu plus les choses nous en avons préparées et apportées. De façon générale, c’est la découvrabilité. Nous avons demandé aux gens de questionner les institutions qui font ce contenu et d’en décourvir les limites. Je veux dire, ce Clay Shaki qui dit que les institutions vont essayer de trouver les problèmes auxquels il y a des solutions. Il y a différents joueurs dans l’équation et ils peuvent changer radicalement les modèles commerciaux parce qu’ils n’ont rien à gagner de ces modèles d’affaires.
C’est plus difficile avec les nouveaux changements, car avant, tant que tout restait exactement pareil vous pouviez continuer à faire de l’argent, ou ça diminuait un peu mais maintenant on fait de l’argent d’une autre façon. Nous avons demandé aux équipes de penser à cela. Nous avons demandé aux équipes de penser à des contacts avec une plus grande perspective de l’entreprise puisqu’il s’agit du musicien David Burn et non de quelqu’un qui parle de modèles d’affaires bien sûr, ce qui peut être vrai dans l’environnement numérique.
Il s’agit d’un infographique célèbre du Gordian qui illustre comment si vous êtes un groupe indépendant aujourd’hui et que vous voulez faire le salaire minimum et pouvoir en vivre, si vous aviez un emploi à temps plein, combien de CD faudrait-il vendre pour faire le salaire minimum. Aux États-Unis si vous vendiez 105 CD vous feriez 1260 par mois, ce qui est apparemment assez pour vivre aux États-Unis. Le nombre de lecteurs Spotify dont vous auriez besoin pour faire 1260 par mois est un 192, 308. C’est beaucoup plus difficile d’imaginer que ce modèle d’affaire existe dans ce monde numérique. Encore une fois, ce ne sont pas des nouvelles pour les personnes dans cette salle.
L’un des événements auquel nous avons demandé aux gens de penser est de prendre des idées d’autres industries et de les appliquer à une industrie du contenu tels des médias ou des contes. C’était un exemple pour l’idée d’une version bêta. Dans le monde du jeu vidéo, vous pouvez vendre une version bêta et vous pouvez vendre une version bêta, peut-être pas dans la même quantité que vous faites de l’original, mais vendre une version bêta du jeu, un jeu qui n’est pas complet encore mais pour faire participer l’audience d’une manière différente.
Si je télécharge la version bêta, c’est parti, mon feedback vous est retourné comme créateur. Je me sens comme si je suis un code d’une conversation mais d’une manière très différente de ce que nous sommes habitués de voir avec la télévision ou les films ou la musique ou d’autres ouvrages complets et qui peuvent faire participer votre public d’une manière différente peut-être similaire à Minecraft est sorti en bêta pendant des années et a vendu 1 million d’exemplaires en version bêta avec des gens qui acceptent de donner de la rétroaction de manière dynamique.
Trois des cinq meilleurs jeux sur la plate-forme de distribution en ligne de jeu ont été bêta, ils sont sortis en 2015 et se sont améliorés avec la participation de l’auditoire. Un autre exemple est les micro-transactions qui permettent d’acheter des choses. Nous ne pensons pas toujours à cela pour toutes les formes de médias, mais dans le jeu vidéo League of Legends, l’un des meilleurs jeux vidéo, le fait d’acheter des choses ne rend pas le jeu plus facile, mais modifie la manière dont vous apparaissez aux autres joueurs dans le jeu.
Je parle d’acheter des vêtements numériques, je ne parle pas d’acheter des ressources numériques qui vous permettent de bien vous sentir. Ils ont fait 1,6 milliards de dollars avec ces micro-transactions. Dans un jeu, un monde sans changer la place du jeu, on n’achetait pas un code qui permettait de tuer tout le monde dans un environnement. C’était l’identité qui était reliée à votre contenu multimédia monétisé par le fabricant de médias.
Je passerai à travers quelques-uns d’entre eux. Nous parlons d’algorithmes pour convaincre les gens. L’idée que l’engin de recherche n’est pas identique pour être impartial. Qui contrôle les algorithmes qui vous proposent du contenu, quel est l’éthique dans cela et pour la plate-forme, qui contrôle la plate-forme ? Vous distribuez des choses sur une seule plateforme contrairement à l’album de Kanye West qui est seulement disponible sur Tidal. Faire le lien entre du contenu et une plate-forme non pas parce que ça doit être comme ça, mais en raison de la réalité de l’entreprise, une réalité de connexion, une réalité d’abonnement, il se peut que nous puissions apprendre de cela.
Encore une fois, nous avons invité les équipes à imaginer l’année 2026, notre défi pour eux, c’était faire des médias qui illustrent certains aspects de la découvrabilité en 2026. Voici certaines des choses qui sont sorties du design jam. Certaines des idées auxquelles nous avons pensé en regardant les produits qu’ont faits les gens et puis en parler par la suite.
Une idée était la sophistication des fournisseurs de contenu numériques par opposition aux organismes de radiodiffusion traditionnels. Les équipes ont parlé un peu de la mise à jour interne de l’intelligence qui va dans une émission d’Amazon ou une émission de Netflix ou même du contenu YouTube est très différente de ce qui pourrait venir d’un radiodiffuseur traditionnel. Ils ont vu cette différence de sophistication. La différence que ça fait dans la prise de décision d’un directeur qui se fie aux données pour savoir ce que veulent les gens.
Ils ne disaient pas nécessairement que l’un est meilleur que l’autre mais que ce sont fondamentalement des approches différentes de ce à quoi ça pourrait ressembler dans dix ans, c’est de ça dont les gens parlaient. Beaucoup d’équipes ont parlé de l’idée que les droits de confidentialité, d’ici dix ans, n’auront plus la même pertinence qu’aujourd’hui mais que personne ne s’en préoccuperait à moins que… est-ce un avertisseur d’incendie ?
Nous avons une porte à nous-mêmes, donc nous sommes bons. Futur par l’expérience. Notre motivation est qu’une maison brûle et que nous devons résoudre ce problème. Je vais continuer à parler je suppose que jusqu’à ce que quelqu’un nous dise de nous en aller. L’idée était que les gens sentaient qu’aujourd’hui la vie privée est peut-être une conversation, mais la vie privée est moins un sujet qu’il y a dix ans, maintenant il y Facebook, et le partage d’emplacement informations etcetera.
Selon eux, cela va continuer d’être là, et les choses seront ainsi parce que personne n’en fera un cas, à moins qu’un gouvernement agisse en leur nom.
Femme:nIl y a une alarme d’incendie, mais nous allons continuer jusqu’à ce qu’ils viennent me parler. Nous n’avons pas encore d’incendie.
Richard: Si vous voyez des gens en feu sur la fenêtre de verre, laissez-le-moi savoir. Voici certaines des personnes qui ont réalisé des produits. Voici une équipe qui pour l’avenir, a mis en place la fusion de Google et Facebook pour créer un répertoire énorme de données qui possèdent beaucoup de renseignements à votre sujet. L’une des choses qu’ils veulent aborder est ce qui arrivera si l’accès aux données et aux profils est asymétrique ?
Nous ne parlons pas de découvrabilité des médias dans ce cas, ils parlaient de quelques options différentes, de différents endroits où c’est possible de suivre des données à votre sujet par l’intermédiaire de différents outils dont le courrier électronique, des suivis, etcetera. À titre d’exemple, si vous faites une demande d’emploi, votre employeur, grâce à un abonnement, a plus d’accès aux données vous concernant, à ce qui pourrait vous intéresser, à quelle offre il pourrait vous faire en termes de salaire ou d’avantages sociaux ou primes. C’est beaucoup plus d’information que ce que vous avez sur l’employeur qui lui paie un abonnement lui permettant d’accéder aux données.
Les individus peuvent avoir accès à des données différentes. Je peux vous trouver dans Google en ce moment comme vous pouvez le faire avec moi, c’est peut-être en quelque sorte plus utile, même effrayant. Mais cela ne pourrait pas être vrai dans un modèle de données par abonnement. En ce sens, ils ont acheté une façon d’avoir accès, de manière instantanée, à une plus grande réalité augmentée pour suivre les informations sur le monde réel. C’est pas mal n’est-ce pas ?
Nous sommes en attente. Il s’agit d’une autre équipe qui a examiné, comment, dans leur futur imaginé, les gens seraient dégoûtés par certains types de programmation de télévision de réalité, qu’il y aurait une tendance pour du contenu mais pas nécessairement du contenu pour YouTube. L’idée est de vous regrouper avec des personnes et de commencer à explorer, à construire.
Ils ont examiné des choses comme les drones et les gens qui achètent leurs drones personnels équipés d’appareil photo et même s’ils ne tournent pas d’incroyables nouvelles images, ils le font juste parce que c’est assez intéressant, ou les parents téléchargent un logiciel d’animation de prise de vues image par image avec leurs enfants, des images qu’ils peuvent distribuer ou partager sur Facebook.
Ils ont jeté un coup d’œil au type de macro-culture auxquelles participent activement des personnes le temps d’un week-end, afin de faire un film, il y a un festival du film à Toronto sur des films réalisés par des personnes dont ce n’est pas le métier de faire des films. Vous vous réunissez un week-end avec des gens qui ne sont pas des professionnels et c’est assez amusant, c’est assez intéressant. Les outils sont fortement démocratisés, à très bon marché, vous avez tous des téléphones dans votre poche et des ordinateurs portables sur vos genoux. Vous pouvez faire une production de très haute qualité.
Avec cette idée, ils pensaient que les gens pourraient se réunir et produire le contenu, ainsi ils pourraient faire de l’exploration, ils pourraient faire de l’exploration sous-marine. Ici, nous parlons d’exploration spatiale, mais l’idée est fondamentalement de jumeler les choses comme la science à un groupe de citoyens.
Voici une autre équipe qui cherchait à recommander du contenu. J’ai mon téléphone ici tout le temps, ou vous avez peut-être Amazon Echo dans votre maison et un haut-parleur est à l’écoute de tout ce qui vous entoure et peut prédire des choses pour vous ? Si je commence à parler, si je parle de futur, l’appareil commencera une recherche afin de trouver de l’information qui pourrait m’être utile.
Si je dis, « Oh je ne me souviens pas du titre de ce film avec Leonardo De Caprio et Caitlyn Slim, il pourrait être en mesure de faire une recherche en temps réel et mettre en place un clip de Titanic. Mais si nous parlons de nouvelles, même si nous parlons d’une personne, peut-être qu’il y a quelque chose qui dira, « Hey voici quelque chose ? Est-ce ce que tu voulais ? Avant même d’avoir la chance de faire la recherche. Posséder cet accès parce qu’encore une fois, quand j’ai accès à 10 000 recherches sur Google, ça me semble très démocratique.
N’importe qui peut mettre quelque chose sur internet que tout le monde peut trouver. Mais la vérité est que l’on va seulement aux deux ou trois premiers liens sur Google et jamais jusqu’ à la page 17, même s’il y a dix-sept pages de liens nous allons aux trois premiers. Comme nous essayons de réduire la complexité des données, nous voulons aussi que ça soit plus simple de trouver, alors il doit y avoir beaucoup de contrôle dans ces trois, ces trois créneaux.
Quel est l’intérêt de Google dans cette conversation contrairement à mes intérêts dans cette conversation ? De plus, est que ce qu’Alexandra est ici? Nous avons quelques-unes des équipes ici alors nous allons les inviter à parler un peu de ce qu’elles ont fait. Ce sont Grantum et Jennyfer des membres de l’équipe, vous pouvez nous en dire un peu à ce sujet et sur vous et comment vous avez fini avec ce genre de chose.
Grantum: Je vais commencer avec ce que nous avons construit ou ce que nous avons découvert parce que c’était certainement une découverte. Nous avons jeté un coup d’œil, nous nous sommes demandé ce qui est très répandu dans la société aujourd’hui, ce qui alimente nos conversations ? Nous avons réalisé que tout ce qui compte c’est ce qui se retrouve dans nos fils de nouvelles et ce nos résultats de recherche. C’est une question d’empreinte que nous laissons derrière nous. Les métadonnées que nous laissons derrière nous, puis nous avons commencé à parler de récits et comment ils occupent un rôle dictatorial dans notre culture.
Nous avons généralement un groupe de créateurs de contenu qui créent le récit. Ils nous font part de cette connaissance. Nous avons accès à leur vision. Ce n’est jamais un effort personnel, même si les médias peuvent tenter de faire les choses dont les jeux comme ça, mais finalement nous existons dans le monde de quelqu’un d’autre. Ce que nous nous sommes demandés est ce qui se passerait si nous avions pris l’idée d’un environnement qui s’adapte sur les plates-formes telles Google et Facebook, et qui se passe avec des machines qui ont des algorithmes d’apprentissage et des réseaux étroits ?
Qu’arriverait-il si nous adaptions cela et que nous le mettions dans le cadre d’un récit ? Nous ne savons pas encore à quoi ça ressemble, que ce soit des jeux, nous ne savons pas si c’est un film ou une histoire vraie. Ce que nous savons, c’est que c’est plutôt une réflexion honnête des gens qui consomment ce produit. Les personnages ressemblent plus aux amis des gens. Le récit est raconté dans un langage qui se rapproche davantage de la façon dont parle la personne.
En fin de compte ce que nous essayons de faire est d’essayer de prendre une approche large qui ne dit pas ce que sera l’avenir mais que notre façon de raconter l’avenir est influencer par les technologies auxquelles nous avons accès maintenant.
Jennyfer: En ce sens, je suppose que ce qui a touché une corde sensible pour nous sont les réseaux de neurones. Nous avons notre identité en ligne et comment nous la partageons, nous avons évidemment les fils de nouvelles de Google qui disent peut-être le type de nouvelles que vous voulez voir, mais après quelques réflexions nous avons réalisé, « vous savez quoi, nous n’avons rien qui nous dit quel genre de musique nous voulons entendre en ce moment. »
Franchement si je devais passer de mon téléphone où j’écoute un type de musique à mon téléviseur sur Netflix, et que je ne veux pas perdre mon humeur, je veux voir quelque chose qui reprend des bandes sonores au cinéma et tout d’un coup je me retrouve devant Batman. Je reste dans la même émotion. Encore une fois comme Brad l’a mentionné, nous ne savons pas vraiment quel genre de médias nous aurons, mais c’est juste le fait que nous retrouvons ce que nous sommes par le biais de ces différents types de médias, et c’est alimenté par le type d’algorithmes et de données que nous avons entrés ce jour-là et à cette heure-là.
S’il nous arrive de dire quelque chose sur Facebook, je me sens heureux, puis quelque chose de divertissant se produit et nous parle.
Richard: Permettez-moi de vous demander, avez-vous déjà assisté à un processus de consultation du CRTC?
Jennyfer: No.
Grantum: Jamais.
Richard: D’après-vous, avez-vous déjà été invité à une consultation du CRTC?
Jennyfer: Non, pas à ce que je sache.
Grantum: Pas un seul.
Richard: N’avez-vous jamais assisté à aucune consultation gouvernementale ? Je vais…
Jennyfer: Non
Richard: Pouvez-vous nous parler de vous et pourquoi vous êtes venu ici plutôt que de vivre d’autres d’aventures ?
Grantum: Bien sûr, je suis un diplômé du programme pour lequel vous enseignez, le programme de maîtrise en médias numériques à l’Université Ryerson et je suis présentement un stratège en conception, ce genre de choses m’intéressent. Mes recherches à la maîtrise examinaient comment nous pouvons utiliser les médias sociaux pour prédire les élections et si c’est stratégique dans une campagne.
Je suis super intéressé dans l’avenir et comment nous faisons des prédictions, et pourquoi nous essayons de prédire des choses. Dès que j’ai vu ce pop-up dans ma boîte de réception, je me suis dit que cela allait être vraiment cool et très amusant, et l’était.
Richard: Jennyfer
Jennyfer: Quant à moi, j’ai une jeune entreprise de divertissement interactif. Essentiellement, nous créons beaucoup de plateformes différentes comme sur le web pour examiner l’identité canadienne ou un programme qui examine la fusion de trois différentes industries comme les vêtements, la mode et les arts de la scène. Pour nous, c’est une question d’essayer de faire tomber ces murs. Richard en a effectivement parlé un peu plus tôt, sur comment créer de nouvelles histoires et trouver des façons d’y parvenir. Je pense que c’est ce que je fais. Je suis une personne d’idées et je pense que nous devrions continuer à explorer et à brasser des choses afin de voir ce qui se passera.
Richard: Avez-vous trouvé ce processus différent des autres, avez-vous des critiques ou une discussion sur le processus ?
Jennyfer: Oui parce que je travaille à la dedans, l’interactivité. Il y a souvent un grand nombre de technologies impliquées. J’ai eu le privilège de faire partie d’un hack-a-thon dans le passé. Je n’ai pas de compétence en tant que programmeur, mais j’ai fait partie du processus de conceptualisation. Quand j’ai découvert le design jam et des projets en cours dans la zone médias, j’ai pensé que c’était parfait. Il ne s’agit pas seulement de créer un nouveau produit de pointe, c’est en fait sur la création d’un résumé vraiment.
C’est de créer un résumé et d’aller de l’avant et voir ce qui se passera. Je trouve que par le biais du design jam, on est comme un marionnettiste de la société.
Grantum: Je pense que ce processus a été fascinant parce que selon moi, un gros problème avec les hack-a-thons en général c’est de faire participer les gens. Je pense qu’il est difficile de motiver les gens en général. Je pense qu’en général les gens veulent faire ce qu’ils veulent faire, et c’est tout. Avec ceci j’ai trouvé cela plus démocratique d’une manière et plus facile parce que cela a commencé avec un jeu.
Les gens aiment les jeux, ils aiment être compétitifs, les gens aiment la collaboration. Le fait que cela a commencé rapidement, tout d’un coup, tous nos boucliers sont tombés et tous nos égos se sont égarés parce que nous avons dû penser à quelque chose rapidement. Il ne s’agissait pas d’idées auxquelles nous avions pensées pendant des mois ou des années ou semaines ou quelque chose comme ça. Ce n’était pas quelque chose à portée de la main. Nous avons réalisé qu’il s’agissait de choses qui pourraient être durables.
Nous pouvions tuer nos chouchous et nous pouvions obtenir quelque chose de bon et se débarrasser de cet ego, je pense que c’est énorme dans le processus. Je pense que la seconde où vous pouvez le faire que vous pouvez réellement commencer à voir des résultats que ce soit de bons résultats ou quelque chose d’autre. Comme vous l’avez dit, vous pouvez au moins avoir la conversation et c’est la partie la plus importante, tant qu’il y a une conversation, tant que c’est une conversation honnête qui est formulée de cette manière.
Jennyfer: Est-ce que je peux rajouter quelque chose ?
Richard: Allez-y.
Jennyfer: Sur ce point particulier avec notre groupe, je me suis certainement sentie à part dès le début. Je n’ai pas cette expérience technique ou de formation formelle comme celle de l’OCAD ou Ryerson. Avec les nouveaux médias et les médias en général, j’apprends grâce à l’expérience. La conversation que nous avions, nous avons parlé du concept et de son exécution, ce qui a pris environ les trois quart du temps, puis pour le dernier bout on s’est dit «Oh, nous saisissons, faisons-le, et nous l’avons fait. »
À la fin de celui-ci, nous avons réalisé que c’est logique. Le design jam avait pour but d’avoir toutes ces personnes différentes dans la même pièce et d’apprendre les uns des autres.
Richard: Je vais juste inviter Amelia aussi. Amelia a été l’une de mes juges. Elle est étudiante au doctorat dans le programme de communication culturelle à New York. Je ne sais pas si vous vous souhaitiez ajouter quelque chose. Nous aurons également quelques questions et réponses.
Jennyfer: J’étais juge et c’était vraiment intéressant parce que juger ces objets a été une expérience en elle-même. Mais une autre chose que je devais faire était de réfléchir sur les effets que ces objets peuvent avoir sur les politiques. Du point de vue d’une chercheure en politiques, pour moi c’était vraiment intéressant parce qu’il ça a fourni un très bel exemple de ce qui se passe lorsque vous rassemblerez des concepteurs de médias qui sont jeunes, talentueux et instruits. Ils seront responsables de la conception de la technologie de l’avenir et nous pensons souvent à la technologie dans un sens, mais c’est avant tout au sujet des humains.
Les humains vont en faire la conception. Ça m’a fait réfléchir aux questions de politiques, ça m’a fait voir d’une manière très empirique et ça a contribué en quelque sorte à voir si ma pensée est conforme à la pensée de tous ceux qui ont participé.
Richard: Nous avons le temps pour quelques questions s’il y en a. Nous avons un micro que nous pouvons faire circuler. Désolé, à l’arrière.
Homme: Juste une question sur votre jeu, vous avez dit évidemment c’est une séance d’échauffement, l’avez-vous également utilisé en termes de conception de l’avenir pour une zone spécifique, par exemple dans le jeu qui est de glisser la carte qui dit que l’accès aux données est illimité et nous voulons comprendre comment les gens obtiennent leur musique ?
Stuart: Eh bien, je pense que vous avez en quelque sorte presque répondu à la question dans votre question. Absolument, parce que vraiment, ce que j’utilise, le mot que j’ai utilisé plus tôt était de trouver par niveaux par le biais de l’imagination et je n’utilise pas ce mot facilement. Je veux dire ils le sont en quelque sorte, il y a quatre couches dans le jeu. L’un est le genre d’avenir ou éventail d’avenirs parce que vous pouvez corriger cela si vous voulez. On pourrait dire bien, nous allons seulement penser à dans cinq ans parce que c’est la zone de planification pertinente pour la réalisation de notre gamme de produits.
Il y a l’arc, le type d’avenir et le temps à l’intérieur. Il y a le terrain qui, comme vous dites pourrait être fondé sur des hypothèses particulières ou, je veux dire que vous pouvez faire ce que vous voulez avec ce jeu dans un scénario particulier. Si votre organisation a traversé un processus de création de stratégie ou de scénario, on pourrait dire, « Eh bien supposons que nous imaginons dans ce monde qui est déjà conçu en noir et blanc et que nous utilisons des cartes d’objets pour étendre la réflexion sur des choses qui pourraient se retrouver dans le récit.
C’est très souple ainsi. Dimanche, j’ai organisé une session avec un groupe d’étudiants en médecine de McMaster et ils réfléchissaient tous à l’avenir des soins de santé dans dix ans. Le contexte et le thème ou le terrain étaient les soins de santé mais il y avait encore assez d’espace pour jouer. Mais bien sûr vous pouvez l’utiliser comme bon vous semble.
Il y a quelques leçons qui se cachent sous ce que nous vous présentons. Je veux dire, d’abord, les organismes gouvernementaux et les organisations en général ne sont pas condamnées à rester avec les mêmes types de mécanismes de participation auxquels ils ont été habitués à travailler traditionnellement. Il existe d’autres moyens de le faire.
Puis, pour les autres leçons, les processus pour réfléchir et ressentir et s’imaginer dans le futur sont possibles et peuvent être utilisé par quiconque est prêt à y mettre le temps et l’effort. En sommes, la réponse est oui, absolument.
Richard: Je pense que la clé est que les contraintes sont utiles lorsque vous essayez de trouver des idées. La contrainte de temps est vraiment utile, faire appel à l’imagination, à un certain environnement, bien sûr si nous travaillons sur une zone particulière, alors nous pouvons y apporter ce que nous sommes. Si nous sommes des gens d’idées comme nous disons et que nous n’avons pas de formation professionnelle dans cela, mais que nous consommons bien sûr ou sommes un passionné de jeux ou avons un objectif particulier et c’est d’où viennent les idées intéressantes. Vous pouvez généraliser après mais il est plus intéressant d’y aller.
Femme: Pour l’équipe qui a présenté, comment faites-vous de l’argent avec votre contenu? Quel est le modèle d’affaires?
Grantum: Bonne question. Je pense que nous aurons des réponses à ces questions lorsque nous verrons ce que Facebook va faire avec Oculus rift ou avec la réalité virtuelle et augmentée. Je pense que ce sera plus étroitement lié à quelque chose comme la réalité augmentée où vous voyez des publicités et des choses qui sont intégrées dans votre vie quotidienne et qui ressemble un peu aux panneaux d’affichage d’aujourd’hui. Ils sont plus étroitement alignés au lieu d’une participation passive de panneau d’affichage ceux que vous voyez sur la route. C’est plus étroitement liée à la manière que Google et Facebook utilisent les métadonnées et ce genre de chose.
Femme: Oui, mais en ce moment il s’agit de contenu qui a une image de marque, je veux dire il y a un modèle pour cela. Les entreprises travaillent avec des marques afin de faire des placements sans nécessairement nous bombarder de publicité. Il faut peut-être simplement penser à qui sont vos partenaires dans la production de ce contenu ?
Jennyfer: Si je peux me permettre, il y un courant de pensée en termes de modèle de revenu qui émerge maintenant et qui pourrait fonctionner avec ce média.
C’est un partenariat communautaire, si vous voulez, que nous portons avec nos humeurs si vous voulez, ou notre sentiment d’identité par le biais de différentes sortes de médias. Ces médias doivent avoir fait l’objet d’une discussion au préalable.
C’est presque comme un abonnement base au lieu d’avoir à s’abonner à Netflix, vous l’avez en tant qu’abonnement peut-être à un moment donné, nous pourrions avoir à vous inscrire à Facebook pour vous rejoindre, toutes ces choses sont à venir, ou Spotify, encore un autre abonnement. Il peut y avoir dans le fond une solution dans laquelle Spotify et Netflix s’unissent et communiquent entre eux, si quelqu’un est intéressé à explorer son côté super-héros.
C’est un exemple encore une fois, leur super-héros pour ce jour-là, car c’est ce qu’ils ressentent ce jour-là en raison des données que nous recevons ensuite. Et que dire s’ils achètent un abonnement qui donne un peu plus sur eux et un peu plus sur vous aussi. Tant de différents médias mais vraiment le consommateur lui-même achète un seul abonnement. Ça ouvre de nombreuses portes et n’oblige pas à décider ce à quoi il veut souscrire parce que ce n’est pas tout le monde qui a des sous mais tout le monde veut être en mesure de partager et vivre des choses dans beaucoup de plates-formes différentes et de différentes manières.
Grantum: En revenant à quelque chose que j’ai déjà mentionné dans la présentation, que prévoir demain à l’aide d’aujourd’hui n’est pas la bonne approche. Je veux dire que si vous deviez me dire il y a cinq ans que l’invention d’un téléphone cellulaire se traduirait par la résurgence de la jetnies qui est essentiellement ce qu’est Uber alors j’aurais pensé que vous êtes fou. Savoir ce que sera le modèle de demain est, je crois, la question de demain. Aujourd’hui, nous devons penser à ce que pourrait être l’impact de notre technologie actuelle et nous aider à penser à demain. Nous ne savons pas où nous allons mais nous allons y arriver à coup sûr, avec plusieurs possibilités.
Richard: Une des choses que j’aime au sujet de votre projet est quand la question arrive à cela, ainsi, voici le pitch de plan de l’entreprise disant que nous devrions construire. Quand on pense à la personnalisation de masse, c’est incroyable. L’histoire sera évidemment meilleure que si elle faite pour moi. Mais la personnalisation et le contenu signifient toujours d’un milieu entre ce que je veux et ce que quelqu’un d’autre veut pour moi.
L’histoire que je veux, les personnages que je veux, ce que l’annonceur veut que je voie, ou les politiques ou le réseau, c’est sûr que ça ne va pas seulement me donner ce que je veux. Ce sont les autres objectifs du récit. Ça pose d’autres questions. La personnalisation est compliquée car qui paie pour cela en plus de ma personnalisation. D’autres questions ? S’il n’y a pas, je serai autour. Merci.
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