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Du contenu pour enfants à des comédies aux heures de grande écoute, le président et directeur de l’exploitation de DHX Media, Steven DeNure, explique comment la compagnie travaille sur de multiples plateformes afin de bâtir des auditoires, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Steven DeNure de DXH Media explique le succès de ses stratégies de monétisation du contenu sur les marchés nationaux et internationaux. DHX, qui a des divisions dans la production, l’attribution de licences, la radiodiffusion et les ventes à l’échelle internationale, a entrepris la transformation numérique des médias et a investi dans les plateformes de vidéo sur demande par abonnement. Voici quelques-unes de ses stratégies de monétisation du contenu : réévaluation des bibliothèques existantes pour les plateformes de VSDA, monétisation du contenu de YouTube effectuée par leur division Wildbrain, création de partenariats avec d’autres producteurs de contenu et de radiodiffuseurs, et gestion des occasions dans les produits de consommation pour les propriétaires de marques. DHX a également produit son propre contenu compatible avec toutes les plateformes afin de pouvoir tirer parti de la numérisation des médias et des canaux de VSDA. Grâce à tous ces efforts, Degrassi sur Netflix et les Télétubbies sur leur propre canal Family Channel ont été une réussite.
« Les jeunes sont vraiment parmi les premiers à adopter la technologie. »
« Pour nous, c’est très intéressant de voir comment les jeunes consomment le contenu de nos jours, c’est sur YouTube qu’on les retrouve. Sur YouTube et sur Netflix. »
« Nous bâtissons depuis 10 ans, encore plus longtemps pour moi avec le lancement de Decode, une entreprise de télévision internationale pour les enfants, une entreprise de contenu à l’intention des enfants, établie ici au Canada. »
« Nous croyions depuis longtemps que la transformation numérique donnerait un jour une valeur accrue aux bibliothèques de contenu, qu’il y avait du contenu qui ne trouvait pas sa place sur les plateformes linéaires, qu’il n’y avait pas assez d’espace pour le présenter, même avec le grand nombre de chaînes, mais qu’il y aurait une place sur les plateformes sur demande. »
« Pour la comédie aussi, il n’y a pas de limites sur ces nouvelles plateformes. »
« Je commence avec Degrassi qui, bien sûr, est bien connu. Cela existe depuis, je crois, presque 32 ans. Plus de 400 épisodes produits. Il y a quelques années, nous avons acheté la Degrassi Company de Linda Schuyler et Stephen Stohn. Linda est la créatrice originale de la série, et elle continue de travailler sur l’émission avec nous. »
« La nouvelle version des Télétubbies aurait pu être un désastre. L’émission a pris l’écran en 1997 et comptait des millions de fans partout au monde. En fait, certains n’aimaient pas du tout les Télétubbies, alors ils ont demandé pourquoi, avec 365 épisodes, nous voudrions en créer d’autres. »
« Nous avons été à la BBC et nous avons dit, “Nous pensons qu’il est possible d’utiliser les nouvelles techniques.” Par exemple, au lieu d’aller dans un champ et de construire – si vous pouvez imaginer ça, en Angleterre où il pleut la moitié du temps, d’avoir des énormes personnages dehors, ce n’était pas possible. »
« Alors j’ai pensé à l’Inspecteur Gadget, une autre émission importante sur le plan historique. »
« Ils ont pris une caméra, ils ont filmé quelques épisodes et les ont diffusés sur YouTube. Ils ont rapidement accumulé des centaines de milliers de visionnements. C’est drôle, c’est sec, et pour ceux qui ont passé du temps dans la campagne de l’Ontario, c’est très reconnaissable, donc c’est pertinent pour bien des gens. »
Steven: Je vous remercie. Puisque je vois quelques amis dans le public qui ont promis de faire du chahut, peut-être que nous allons plutôt répondre aux questions en cours de route s’il y en a. De cette façon, je peux désarmer tous les chahuteurs, enfin je l’espère. S’il-vous-plaît, entrez et prenez un siège.
Juste au cas où vous ne connaîtriez pas beaucoup DHX, je vais vous donner un aperçu rapide. Vous avez entendu brièvement que DHX a maintenant 10 ans. En fait, le 19 mai est notre 10ème anniversaire. Nous avons passé les 10 dernières années – et pour moi plus que cela, après avoir fondé Decode, à construire une entreprise de télévision internationale pour enfants ou de contenu pour les enfants basée au Canada. Nous avons maintenant 4 parties à notre compagnie. Notre activité principale est la production. Nous avons des studios à Vancouver, Toronto et Halifax; des studios d’animation à Halifax et Vancouver; environ 800 personnes à Vancouver et 250 à Halifax. De plus, nous avons un studio d’action en direct ici à Toronto. Nous avons également produit, je pense, 4 ou 5 séries l’an dernier au Royaume-Uni.
L’autre partie de base réelle de notre entreprise a été la partie de nos activités de ventes internationales dans le monde entier. Une des choses que nous avons faites est que nous avons développé notre vidéothèque au cours des 10 dernières années. Nous avons cru très tôt que la transformation numérique redonnerait de la valeur aux collections vidéos, qu’il y avait du contenu qui n’a pas sa place sur les plateformes linéaires, qu’il n’y avait pas assez d’espace pour conserver tout le contenu disponible, qu’il n’y avait pas autant de canaux comme maintenant, mais qu’il y aurait une place pour tout ce contenu sur des plateformes à la carte et vidéo sur demande.
Nous construisons cette vidéothèque depuis de nombreuses années, et ce, autant par l’acquisition de contenu existant que par du contenu original que nous continuons de créer. Nous avons aussi… il y a quelques années, nous avons acquis les actifs de Family Channel au Canada, de sorte que nous sommes diffuseurs … bien sûr, tous les producteurs rêvent d’être diffuseurs de sorte qu’ils n’ont pas besoin de solliciter et mendier, mais sans trop savoir comment, on sollicite toujours, mais on ne mendie pas autant.
Ensuite, nous avons une unité qui s’occupe de licences parce que l’un des éléments clés dans l’industrie Jeunesse, bien sûr, est qu’il y a souvent une importante relation avec des produits de consommation. Notre groupe de licences, ou notre groupe de marques de commerce, s’adonne à être basé au Royaume-Uni et nous avons vraiment une empreinte internationale significative avec des bureaux un peu partout en Amérique du Nord. Pour ce qui est de nos bureaux licences, nous en avons à Londres, Paris, Barcelone, Milan, Munich, Amsterdam, Stockholm, Warsaw [inaudible 00:04:14 ], et plus récemment Athènes et Dubaï. Nous gérons des opportunités de produits de consommation pour un certain nombre de propriétaires de marques de commerce, pas seulement pour nous-mêmes. Par exemple, nous avons géré les Minions dans tous les territoires de la Universal Pictures, ainsi qu’un certain nombre d’autres marques de commerce.
Le cœur de notre entreprise et de nos principaux clients ont toujours été les radiodiffuseurs. Nous vendons nos productions aux radiodiffuseurs traditionnels du monde entier. En fait, quand on nous demande de parler de nous en tant que compagnie de production, je réponds toujours, « Nous sommes une entreprise qui se concentre sur la vente, et qui se trouve à produire du contenu afin de pouvoir faire rouler l’entreprise, et nous avons d’excellentes relations avec les diffuseurs traditionnels de partout dans le monde. »
Une autre partie de l’entreprise porte sur la vidéo sur demande, soit par celle par abonnement ou encore celle avec publicité, qui est en croissance. Nous avons été l’un des chefs de file dans la vente de contenu à ces nouvelles plateformes, qu’elles en aient été à leurs débuts ou peu importe d’où elles surgissent. J’ai reçu une note ce matin disant qu’Amazon venait de lancer la vidéo directe, donc c’est vraiment le plus récent scoop. Bien. C’est une capture d’écran de mon courriel. Il y avait quelques questions aujourd’hui sur ce que nous faisons à ce sujet. Sommes-nous en affaires avec eux? La réponse est oui, bien sûr, mais la chose qu’Amazon est en train de faire va vraiment, à certains égards, rivaliser avec YouTube.
Cela m’amène vraiment à la prochaine partie de nos activités qui est quelque chose que nous venons tout juste de dévoiler il y a quelques semaines, nommé Wildbrain. C’est une compagnie que nous avons développée à l’interne depuis 2012. Pour moi, ça été une histoire intéressante et une évolution, et certaines personnes l’ont entendue. Il y a quelques années, nous – nos avocats – avons passé du temps à envoyer des ordonnances d’interdiction à des gens qui téléversaient ce qu’on appelle du contenu généré par les utilisateurs. Nous les appelons amis et admirateurs, pas des pirates, mais il y a beaucoup de pirates dans le milieu.
Nous envoyions des ordonnances d’interdiction et puis le système de revendication de contenu de YouTube et de Google a évolué à un point où, au lieu de demander aux gens de retirer le contenu dont nous avions les droits, nous avons commencé à le réclamer et le monnayer. Encore une fois, je ne sais pas ce que vous connaissez à ce sujet, donc nous allons seulement en faire un survol. Si nous pouvons démontrer à YouTube … YouTube ne se soucie pas d’où provient le contenu. Si vous téléversez une vidéo de Caillou et vous dites que vous en êtes le propriétaire, alors ils vont vendre des annonces sur cette vidéo et vous envoyer un chèque. Si vous pouvez démontrer que vous êtes le propriétaire légitime du droit d’auteur de ce contenu, ils vont plutôt vous envoyer le chèque parce que [inaudible 00:07:19 ] plateforme.
Nous avons commencé à monnayer notre contenu sur YouTube qui est strictement par revendication. En fait, ça a créé une petite controverse à l’intérieur de l’entreprise, car il y avait des gens dans notre groupe de marque de commerce qui ont dit: «Attendez, nous ne devrions pas servir des pubs aux tout petits sur Caillou. » Une des choses que nous avons dites de l’aspect commercial est «Mais quelqu’un d’autre téléverse ce contenu et y met des pubs de toute façon. Pourquoi ne pas simplement intervenir et monnayer? » Voilà ce que nous avons commencé à faire. Nous avons développé une relation qui est intéressante et bonne avec YouTube et puis ils ont lancé la série de services par abonnement. Encore une fois, je ne sais pas si quelqu’un se souvient, mais il y a eu pas mal de publicité et de promotion autour du lancement des services par abonnement YouTube.
Nous avons pris, je pense, 3 canaux dans 10 pays, dans différentes langues et c’est un monstre à configurer. Une des choses que nous avons commencé à faire de cette opportunité a été de développer une gigantesque base de données que nous appelons MegaData pour nos quelque 12 000 épisodes. Je pense que nous sommes maintenant à 17 000 actifs distincts à notre catalogue. La première étape a été de construire cela, MegaData – et c’est vraiment une méga base de données de tous les titres que nous possédons – pour que nous puissions utiliser ces titres comme fichiers de référence pour déterminer où notre contenu était dans le monde entier sur YouTube.
Nous avons pris quelques-uns de ces canaux par abonnement. Nous avons téléversé beaucoup de contenu à partir de notre base de données. Il y a eu des conflits avec les titulaires de licences existants et certains des radiodiffuseurs traditionnels n’ont pas nécessairement aimé ça. Devinez quoi? Le modèle par abonnement YouTube n’a pas vraiment fonctionné. Je crois que nous avions 5 abonnés. Peut-être que ce n’était pas 5, mais il n’y en avait pas beaucoup. Ce que tout cela nous a donné est une excellente relation étroite avec YouTube. Ils se sont montrés intéressés et ont été impressionnés par la façon dont nous avions construit notre base de données et par notre compréhension de notre catalogue de manière si profonde. Ça c’était 2012.
Cela a grandi jusqu’au point où, je pense, nous en sommes maintenant à 750 ou 800 millions de visionnements par mois pour tout notre contenu. Nous gérons le contenu d’un certain nombre d’autres entreprises, y compris des gens comme Turner, une partie de leur contenu. C’est une partie importante et croissante de notre entreprise. Une des choses que cela a apportées est… Ce sera, je pense, le thème de ce que j’ai à dire aujourd’hui. Pour nous, cela a été une étape très intéressante du monde en termes de la façon dont les enfants consomment maintenant du contenu parce que YouTube est ce qu’il est. Ils sont sur YouTube et ils sont sur Netflix.
À ce stade… Oui, certaines de mes diapositives sont mieux que d’autres. Ce que cela montre vraiment est que les canaux pour enfants sont vraiment certains des canaux les plus populaires sur YouTube. Les enfants et la musique. Justin Bieber étant juste ici au sommet ou presque. Une des choses que nous avons faites est vraiment de travailler à gérer nos différents canaux. À ce stade, la quasi-totalité de notre contenu est géré activement par notre équipe, qui est basée en partie à Toronto et en partie au Royaume-Uni. Je suis ici pour parler de quelques-unes des autres questions sur la découvrabilité. Ceci est, je pense, encore une fois, il y a un certain nombre de choses différentes dont vous avez entendu parler, s’il y a des moteurs de recommandation, des algorithmes, il y a toute une litanie de termes nouveaux pour aller avec cette notion de découvrabilité. Encore une fois, dans le fond, nous sommes toujours des radiodiffuseurs traditionnels et des producteurs de contenu de longue durée dont le marché primaire est composé de radiodiffuseurs internationaux.
Je pourrais maintenant changer de sujet et parler un peu plus sur ce que nous faisons en fait sur le côté contenu, indépendamment de certaines plateformes de distribution. Je pense que nous nous devons d’être agnostiques en termes de plateformes, de rendre notre contenu disponible sur le plus de plateformes possibles, tout en étant conscients de quelles plateformes continuent d’ouvrir la voie au contenu. Je vais diviser le tout en 2 parties. La première chose dont je vais parler est quelques-unes de nos vieilles productions dont nous sommes propriétaires, parce que dans une vidéothèque telle que la nôtre, nous avons plusieurs différentes productions très bien connues. En termes de découvrabilité, c’est beaucoup plus facile d’obtenir un auditoire qui est intéressé par ces productions.
Je vais commencer par Degrassi qui, bien sûr, est extrêmement bien connue. On voit cette production depuis, je pense, près de 32 ans. Il y a eu plus de 400 épisodes produits. Nous avons acquis la société Degrassi il y a de cela quelques années de Linda Schuyler et Stephen Stohn. Linda est la créatrice de la série et qui travaille toujours avec nous sur l’émission. Un an après que nous l’ayons acquise, le radiodiffuseur le plus important de cette série aux États-Unis nous a téléphoné et en gros, a annulé la diffusion. En fait, ce qu’ils ont dit était : « Nous aimerions conclure l’émission par la production de quelques épisodes spéciaux et en passant, pourriez-vous obtenir la présence de Drake ? ». Ce à quoi nous avons poliment répondu : « Non. » et notre petit comité est revenu à Toronto pour penser stratégies. Nous avons déjà mis au point la prochaine série, la prochaine saison, parce c’est la classe suivante.
La prochaine étape pour notre équipe était, en fait, d’aller à Los Angeles pour promouvoir ce qui pourrait bien être des partenaires en remplacement de notre partenaire actuel, un radiodiffuseur traditionnel. Nous ne sommes pas allés vers les partenaires de radiodiffusion traditionnelle. Nous sommes plutôt allés vers Amazon, Netflix, qui ont tous deux démontré un grand intérêt pour l’émission. Nous avons finalement conclu une entente avec Netflix et nous en sommes maintenant à notre deuxième saison avec eux. La chose qui leur a plu est l’auditoire et la sensibilisation intégrés. Je pense que certaines de ces choses sont vraiment évidentes. Pour nous, même si c’est évident avec le recul, nous ne le savions pas au moment de faire la promotion. Nous avons cru avec raison que ces nouvelles plateformes seraient les acheteuses de contenu les plus probables, mais nous avons été impressionnés par la vitesse de leur réponse, et la façon dont ils ont évalué la production était tellement différente de celle d’un radiodiffuseur traditionnel. Pour ce cas, tout était à propos des données. C’étaient les données qui dominaient. Bien sûr, Netflix ne partage pas ses données, mais leur département de recherche ne ménage pas les efforts pour comprendre exactement en quelle position se placent ses titres dans l’esprit des auditoires. Encore une fois, nous ne savons pas vraiment quel succès a connu la première saison sur Netlix, mais c’était assez pour qu’ils commandent une autre saison.
En passant, nous avons ceci sur Family Channel au Canada et Netflix l’a dans le monde entier. L’une des préoccupations… et on ne sait jamais à qui on va se mesurer, mais parce que Degrassi est produite en une suite de saisons, parce qu’on l’a façonnée pour une certaine fenêtre de diffusion sur Family Channel au Canada, l’un des problèmes auquel nous avons fait face est les spoilers. Je pense que, encore une fois, l’un des grands thèmes des nouvelles plateformes comme Netflix est qu’ils ont vraiment forcé la dramatique à… ils l’ont rendue meilleure, à mon avis. Surtout pour les dramatiques étendues sur plusieurs saisons qui retiennent beaucoup l’attention des auditoires. C’est vraiment bien si vous pouvez le trouver au départ, mais si vous devenez accro, vous allez le regarder au complet, tout le monde connaît la frénésie des séries en rafale. Degrassi est composée de plusieurs saisons, et puisque Netflix ne l’a pas à travers le monde, nous avons effectivement et principalement au Canada, l’une de leurs plus grandes préoccupations était les spoilers sur les médias sociaux, si c’était diffusé au Canada en premier.
À l’opposé de la tranche d’âge, les Teletubbies-
Dough: Steve, Steve?
Steven: Oui? Oh, Dough!
Dough: Qu’est-ce-qui est arrivé avec les médias sociaux? Comment cela s’est-il terminé ?
Steven: C’était une préoccupation avant la diffusion. Ça n’a en fin de compte pas été un gros problème, à ce que nous avons entendu dire. Encore une fois, c’est difficile d’obtenir des preuves. Ça n’a pas semblé affecter le visionnement. Je pense que la conclusion, finalement, a été que les adeptes de Degrassi regarderaient Degrassi, qu’ils sachent ou non ce qui allait se passer.
Dough: Ils l’ont rendue disponible au complet d’un coup, pour que les gens puissent la regarder en rafale.
Steven: Exact.
Dough: Vous l’aviez étalée selon un horaire.
Steven: C’est cela.
Dough: Bien.
Steven: La négociation d’une plage horaire est une grosse affaire.
Dough: Les Canadiens auraient [inaudible 00:16:28 ] et l’autre chose est que les Canadiens ne pourraient pas avoir accès à moins d’être relié à un système pour mesurer le processus (« VPM »).
Steven: Exact.
Dough: Degrassi au Canada a été au centre de… ils étaient en colère que Netflix ait sévi sur…
Steven: Ça se pourrait bien. Je n’en ai pas entendu parler.
Dough: Oh, bien sûr.
Speaker 4: C’est [inaudible 00:16:50 ]
Steven: Ouais. Nous en avons d’autres? Maintenant, j’ai perdu ma place, Dough.
Speaker 4: [crosstalk 00:17:02]
Steven: Vraiment? Merci. Merci.
Dough: Nous pouvons prendre la relève à tout moment.
Steven: Je sais.
Dough: [crosstalk 00:17:14]
Steven: Je sais. C’est bien d’avoir des amis.
La nouvelle version des Teletubbies aurait pu très mal tourner. La diffusion a débuté en 1997 et il y a eu des millions de téléspectateurs à travers le monde. Il se trouve à avoir eu des gens qui n’ont pas du tout aimé les Teletubbies au début, et qui ont demandé après 365 épisodes si nous voudrions en produire plus. Il y a eu un certain nombre de raisons différentes. L’une d’entre elle est que la version initiale a été produite avant la télévision en HD. Ils sont en fait filmés dans le champ d’un agriculteur qui a été sculpté et aménagé. Ils ne se conforment vraiment pas à une diffusion traditionnelle. C’est OK pour le petit écran, mais pas en HD. Nous sommes en fait allés à la BBC et avons dit : « Nous pensons qu’il y a une façon d’utiliser les nouvelles technologies. » En fait, au lieu de faire l’aménagement paysager d’un champ… si vous pouvez l’imaginer, en Angleterre où il pleut au moins la moitié du temps, essayer d’avoir ces extra gros personnages à l’extérieur, un scénario de production impossible.
Ce que nous avons fait est, fondamentalement, d’utiliser la technologie qui a rendu possible Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter, soit la technologie de l’écran vert. Nous avons construit, au fond, un modèle. Je pense qu’il fait 4 m de large. Dans le fond, nous avons construit ce qui est un modèle du monde des Teletubbies et nous avons fait le tournage en écran bleu au studio. Je n’ai pas d’extrait ici aujourd’hui mais c’est sans faille, ça donne un très beau résultat. C’est un succès dans le Royaume-Uni, ça continue de bien aller. Nous lançons l’émission du Royaume-Uni aux États-Unis bientôt. La raison pour laquelle je veux parler des Teletubbies est qu’il cible les téléspectateurs les plus jeunes. C’est une tradition pour la BBC de diffuser des émissions pour enfants à l’heure du coucher, soit 18 ou 19 h. Il est probablement le seul radiodiffuseur au monde qui a en fait produit des émissions pour les enfants âgés de moins de 3 ans. Dans de nombreux territoires, il n’y a pas de classement pour les enfants de moins de 2 ans. Dans la plupart des endroits, les gens ne croient pas que les enfants devraient regarder la télévision avant l’âge de 2, ou 1 an, mais quiconque [qui 00:19:36] a été un enfant de 2 ans… Pas moi, mais j’ai vu des enfants de 2 ans avec des iPads et ils sont beaucoup mieux que je le suis avec un iPad. Les enfants sont certainement ceux qui s’adaptent en premier aux nouvelles technologies.
Encore une fois, pour nous, c’est l’un des thèmes. Nous visons une génération, Monsieur Blais a parlé du groupe qu’ils avaient, qui était, je crois, les adolescents, 15 à 18 ans, 17 ans. Bien sûr, notre public a en réalité jusqu’à 13 ans. La raison pour laquelle je veux parler des Teletubbies est qu’ils n’étaient plus en ondes alors que nous, nous l’étions… Encore une fois, cela revient au thème YouTube. Nous regardions YouTube. Ceci est avant même que nous ayons acquis la compagnie qui les a lancés. Nous regardons YouTube et réalisons deux choses; tout d’abord, qu’il y avait des dizaines de millions de visionnements par mois, comme 25 millions de visionnements par mois dans le monde des Teletubbies. Tout d’abord. En second lieu, que personne ne réclamait les profits.
La propriété de Ragdoll, la compagnie créée par Anne Wood, qui a créé les Teletubbies et un certain nombre d’autres émissions emblématiques britanniques, était partagée [inaudible 00:20:44 ] entre Anne et la BBC et ils ont décidé de la vendre. Nous l’avons acquise, mais quand nous avons fait nos devoirs et de la recherche pour tenter de déterminer la valeur de l’entreprise, une grande partie de ce travail avait été basé sur des données de YouTube dans le but de voir quelles étaient les cotes d’écoute pour des émissions comme les Teletubbies et bon nombre d’autres émissions du catalogue. Ce que nous avons réalisé… Deux choses. Tout d’abord, qu’elles étaient toujours populaires, et ce plus que nous l’avions imaginé, auprès des enfants et des parents. En termes de découvrabilité… parce que, encore une fois, c’est ça le point, c’est la vieille marque de commerce bien connue, c’est que les parents ou les grands-parents dirigeaient leurs enfants à ce genre de contenu sur YouTube.
L’autre chose est que nous utilisons ceci à titre de preuve auprès des radiodiffuseurs pour dire : « Ceci est encore populaire et si vous, les radiodiffuseurs, avez de la difficulté avec une toute nouvelle émission, à amener les gens à synthoniser et regarder l’émission, nous allons faire une excellente version d’une marque déjà bien connue et ce sera plus facile pour vous en termes de cotes d’écoute [inaudible 00:21:50 ] ». Nous avons alors commencé de façon active la gestion du contenu des Teletubbies sur YouTube au point où, maintenant, nous en sommes, je pense, à près 90 millions de visionnements par mois. Cela représente une grande partie de notre auditoire. Par ailleurs, avec YouTube, nous savons d’où les gens font du visionnement, nous savons quel appareil ils utilisent, nous savons dans quel territoire ils se trouvent, quelle ville. Nous savons combien de temps ils regardent. En général, nous ne savons cependant pas qui ils sont, bien, mais nous avons une assez bonne idée. Oui. C’est tout pour les Teletubbies. Des questions sur les Teletubbies?
Speaker 5: Comment surveillez-vous cela?
Steven: YouTube présente des publicités et c’est… Ceci est l’abonnement sur demande avec publicité, donc pour nous, sur YouTube c’est de l’abonnement sur demande avec publicité. Les nouveaux épisodes ne sont pas sur YouTube, seuls les anciens épisodes le sont, puis certains extraits, jeux, etc. Les nouveaux épisodes produisent un revenu dont la perception est traditionnelle à travers les ventes de diffusion, puis il y a des ventes de jouets, ainsi qu’une longue liste de ventes d’autres produits de consommation pour cela. Dough?
Dough: Vous avez dit que vous êtes entré dans le domaine après avoir constaté que vos émissions étaient téléversées sur YouTube par les utilisateurs?
Steven: Oui.
Dough: En fait, il n’y avait pas une sorte de planification [inaudible 00:23:25 ] maintenant, vous avez dit que nous passons à plus de diligence raisonnable. Qu’est-ce que cela veut dire quand vous dites « gérer » et quelle proportion du revenu vient du côté de la gestion, par opposition au revenu généré par l’utilisateur?
Steven: C’est un domaine intéressant et les statistiques changent chaque semaine. Nous avons mis en place des canaux officiels pour la plupart des titres que nous possédons. Ce que nous avons vu est que le contenu généré par l’utilisateur … Il y a beaucoup de contenu généré par l’utilisateur, ce qui est vraiment du piratage. Comme les pirates ont été découragés, ce que nous avons vu est la chute générée par l’utilisateur et la montée de canaux officiels tout simplement.
Speaker 6: Comment collaborez-vous avec l’audience de YouTube dans votre campagne de marketing pour amener les gens à la nouvelle émission?
Steven: Ce que nous faisons, c’est de territoire par territoire. Nous devons le faire en partenariat avec les diffuseurs. Les radiodiffuseurs dans différents territoires ont des attitudes différentes à cet égard, ce peut être positif ou une chose négative. Ce que nous avons, en fait, un court contenu teaser de la toute nouvelle émission Teletubbies sur YouTube, alors c’est très limité. Ce que nous essayons vraiment de faire est de faire en sorte que nous encourageons le contenu, les téléspectateurs d’aller à nos partenaires de diffusion. Oui?
Speaker 7: Juste une petite question. Pensez-vous que les vidéos YouTube réduisent votre capacité à faire des ventes linéaires de cette bibliothèque de contenu ou est-ce que c’est votre logique de faire tout l’argent que vous pouvez de ces offres de diffusion?
Steven: Jusqu’à présent, ce n’est pas le cas. Encore une fois, c’est une un secteur en pleine évolution. Comme je le dis, les diffuseurs dans les différents territoires ont des attitudes différentes envers cela. Ceci est le cas sur Nickelodeon Jr. aux États-Unis… Une des choses sur lesquelles ils ont insisté était qu’ils limitent le nombre d’épisodes que nous avons sur notre chaîne officielle. Chaque territoire est différent de cette façon, en fonction de qui le partenaire de diffusion est. [ G.g 00:25:39 ]?
Speaker 8: Pour revenir à Degrassi, si cela ne vous dérange pas?
Steven: Oui.
Speaker 8: Avez-vous discuté avec Netflix ou avez-vous pensé à faire une autre version pour eux sans les prochains ou peu importe ce qu’ils considéraient comme une alerte au spoiler? Quelle était cette discussion? Ont-ils pris juste le contenu que vous avez créé et dit:
Steven: Ils l’ont acheté avant que nous l’ayons fait.
Speaker 8: [Diaphonie 00:26:04] deux versions.
Steven: Non.
Speaker 8: Il suffit de penser à faire l’un sans l’autre. Je ne sais pas ce qu’ils considèrent comme une alerte de spoiler dans le monde du visionnage compulsif.
Steven: Nous avions développé une nouvelle série en prévision que notre partenaire américain continue. Quand ils ont passé, nous avons emmené la nouvelle version à Netflix, puis avons fait du nouveau développement pour eux autour de cela. C’est séparé de l’histoire des alertes spoiler. La substance des alertes spoiler est toute sur les médias sociaux.
Speaker 8: Ils étaient tout simplement inquiets de ce dont les gens parlaient et vous ne vous inquiétez pas à propos de ce qui était dans votre prochaine ou ce qui était dans votre précédente ou quelque chose comme ça? Ce ne fait pas partie de l’équation?
Steven: Pas vraiment.
Speaker 8: D’accord, j’ai compris.
Steven: Ouais. Alors-
Speaker 9: Puis-je poser une autre question rapidement?
Steven: Oui.
Speaker 9: Le rôle traditionnel d’un radiodiffuseur canadien, par exemple, avec la série de [inaudible 00:27:07 ] la production est qu’ils auraient exécutif [inaudible 00:27:10 ] de l’émission, regarder chaque script, obtenir des notes et ainsi de suite. Je sais cela de Stephen et Linda, que le ton de [inaudible 00:27:18 ] série modifiée [inaudible 00:27:19 ] considérablement avec la nouvelle série que [inaudible 00:27:22 ]. Qu’est-ce que le rôle que Netflix joue? A-t-il joué un rôle qui est, en termes de contenu et de la supervision créative, a-t-il joué un rôle semblable au rôle qu’avaient ou ont les radiodiffuseurs canadiens?
Steven: Je pense que, encore une fois, c’est l’une des choses vraiment intéressantes pour ceux d’entre nous qui ont vu évoluer la vente de contenus aux radiodiffuseurs… Non, ils ne jouent pas tout à fait le même rôle. En fait, ils sont extrêmement gentils avec les créateurs. Je pense que c’est l’une des choses qu’ils promeuvent eux-mêmes. Ils ont des opinions et ils font signer des cadres, mais c’est très, très différent de travailler avec un diffuseur traditionnel. Initialement, la plupart de ces entreprises ou ces plates-formes avaient plus de gens qui analysaient des données que de gens qui analysaient des scripts.
Puis, je viens de penser que je mettrais Inspecteur Gadget ici, une autre émission qui a laissé un réel héritage. Elle a été initialement produite en tant que co -production Canada Friends en 1983, Michael Hirsh a été l’un des producteurs exécutifs. Nous avons relancé Inspecteur Gadget il y a quelques années. Elle a très, très bien fait dans le monde entier. Je pense que l’une des choses ici est que, pour moi, elle est une … Degrassi a commencé en 1979, cette série a débutée en 1983, Teletubbies en 1991. Si vous regardez cela, il y a des parents qui ont grandi en regardant Inspecteur Gadget, qui étaient en fait … Les chiffres, encore une fois, de YouTube, quand nous regardons, les chiffres pour Inspecteur Gadget étaient énormes. Nous avons cru que c’était, bien sûr, les parents assis avec leurs enfants qui disaient: « Est-ce que vous voulez voir une très bonne émission? » Bien sûr, vous les regardez et vous dites: « Quoi? Ça n’a jamais été aussi lent quand j’étais un enfant. “Voilà un autre sujet.
Quelle est ma prochaine diapositive? D’accord. Je vais passer des marques existantes vers le nouveau. Je pense que pour nous, en tant que radiodiffuseurs, nous passons beaucoup de temps à essayer de comprendre ce qui fonctionnera en ce qui concerne les nouvelles émissions. Certes, il y a eu des créateurs qui ont dit: «Si vous vous concentrez seulement sur le recyclage des vieilles idées, qu’est-ce que vous pensez de mes nouvelles bonnes idées? » Bien sûr, nous continuons à croire que la nouvelle programmation fraîche est l’une des choses qui pousse les cotes d’écoute et le visionnement et ainsi de suite. Je suppose, que cela revient au cœur de la découvrabilité, comment faire pour que les gens remarquent ces nouvelles émissions?
J’ai quelques émissions ici qui sont des émissions de Family Channel qui ont un profil international en quelques sortes. La première, « The Next Step » (la prochaine étape), qui est produite par Temple Street, créée par Frank van Keeken. Il y a un certain nombre de choses à propos de cette émission… en fait, le Fond Shaw-Rocket a grandement contribué, tant en termes de sa création initiale et ils ont été un organisme de financement clé de l’émission dès le premier jour. Cela devrait probablement arrêter des questions de leur part. Peut-être pas.
De toute façon. « The Next Step » (la prochaine étape) lancée sur le Family Channel lorsque le Family Channel avait encore de la programmation Disney. Encore une fois, ceci est l’un des autres thèmes, est qu’en termes de découvrabilité, il n’y a rien comme mettre une nouvelle émission juste après une émission performante afin d’amener les gens à y prêter attention. C’est une vieille stratégie, qui a fait ses preuves, et qui continue de faire ses preuves. « The Next Step » (la prochaine étape), tout d’abord, c’est une grande émission. C’est un peu différent des comédies que Disney faisait. Elle a été soigneusement prévue dès le départ dans la programmation du Family Channel. C’est un [ennemi 00:31:30 ] émission de réalité de danse scriptée. C’est bien ça, Agnès?
Agnes: Ouais.
Steven: Ouais? L’émission s’est avérée être très populaire. Pour nous, l’une des choses au sujet de ceci a été ensuite d’essayer de voir où et ce que nous pouvons faire avec ça? « Temple Street » a fait un bon travail pour faire sa place à l’échelle internationale. Elle arrive à être un énorme succès dans le R.U. sur la BBC. Nous avons collaboré avec « Temple Street » pour créer une série en direct, c’est donc tout à fait en dehors des médias sociaux et le monde numérique. L’autre chose, et encore une fois, je pense à l’essai sur la découvrabilité CMF qui est sorti la semaine dernière, l’une des choses dont ils parlent est le marketing. Ils parlent des événements spectaculaires et élargiraient cette notion pour y inclure des événements en direct. Une des choses qui est arrivée avec « The Next Step » est que nous avons une tournée en direct qui a commencée au Canada. Elle a commencée relativement petite. Elle a grandi au point où l’année dernière, en fait, nous avons fait 60 000 admissions à travers le Canada. Fondamentalement, c’est une tournée de spectacles en direct dans des salles et qui cible les téléspectateurs et les enfants de moins de 13 ans, 14 ans. Ce fut un succès suffisant et l’émission a eu assez de succès des cotes d’écoute dans le R.U. et en Espagne, que nous avons élargi la tournée en direct là cette année. Nous avions des spectacles à guichets fermés dans ces deux endroits.
Ce qui est intéressant pour nous dans ce que … Encore une fois, je suppose que ce soit un autre des thèmes est que vous devez être, même si la plate-forme clé est la télévision traditionnelle, vous devez être présent sur toutes les autres plates-formes qui existent. La plate-forme d’événements en direct est avéré d’être un très bon complément à la promotion de cette série.
Speaker 11: J’ai une question.
Steven: Okay.
Speaker 11: Lorsque vous vendez une émission à un diffuseur, international ou dans le monde entier et ils achètent les droits, vous la monétisez par la vidéo sur demande, soit par celle par abonnement ou encore celle avec publicité, ou par YouTube, peut-être. Est-ce que vous retenez les fenêtres de sorte que le diffuseur a une chance de monétiser le premier ou comment cette relation fonctionne? Est-ce à négocier?
Steven: Ceci est un domaine en évolution dans notre entreprise. Autrefois ce fût le cas pour les SVDA, ça ne leur dérangeaient pas … ou même les radiodiffuseurs traditionnels, ça ne leur dérangeaient pas. Même dans les premiers jours de Netflix, nous pouvions faire une vente sur la télévision en direct traditionnelle ainsi qu’une vente de Netflix sur le territoire et ça ne leur dérangeraient pas. Cela nous a rappelés, en fait, du partage avec le câble. Le câble en premier … quand la prolifération des chaînes spécialisées est arrivée. Cela a, en fait, évolué maintenant où chacun veut des fenêtres exclusives. La bonne nouvelle est que ceci a réellement fait monter les prix. Pour les personnes qui vendent du contenu, il y a de meilleurs frais de licence à cause de cela. Les gens paient pour l’exclusivité.
La prochaine émission dont je vais parler. Ceci est une émission intitulée « Hank Zipzer », qui est un énorme succès dans le R.U. C’est une émission que nous produisons avec une compagnie appelée Kindle et le R.U. et qui est distribuée dans le monde entier. Nous l’avons mis sur le Family Channel avant de nous être débarrassés du contenu Disney. Nous avions une programmation autour de quelques-unes des comédies de Disney et qui ont très bien performées. Puis, quand nous avons arrêté de diffuser le contenu Disney, pour une raison quelconque, les cotes d’écoute sur cette émission a fait un peu un plongeon. Elles reviennent maintenant. Encore une fois, cela fait partie du thème comment obtenez-vous les enfants à découvrir des nouvelles émissions? C’est une émission très anglaise. Les enfants portent des uniformes, ils ont l’accent. Bien sûr, nous avons essayé de comprendre pourquoi l’émission, qui fait très bien dans d’autres régions, ont un temps plus difficile au Canada? Tout le monde a une théorie différente, il n’y a pas de science réelle autour de cela. La vraie raison pour laquelle je voulais parler de cette émission est parce qu’elle a été créée, écrite par un gars qui est, en fait, bien connu, dyslexique et le personnage principal, Hank est dyslexique, mais très verbal. Le créateur est nul autre que Henry Winkler.
Vous pensez que Henry Winkler serait un candidat à la promotion, mais les enfants n’ont aucun sens de la nostalgie. Qui l’aurait su? À moins qu’ils ne regardaient « Arrested Development », ce qui ne serait probablement pas une bonne idée. Quoi qu’il en soit, ce sont des livres, comme je l’ai dit, écrit par Henry. Un projet de passion énorme et il va aller partout pour promouvoir l’émission. Cela a fonctionné, je dirais, très bien dans le R.U. Nous n’avons pas fait beaucoup de promotion avec Henry, mais d’une façon ou d’une autre, nous pensons aussi qu’il a un public où cela n’a pas vraiment d’importance. Ce qui importe est de savoir si l’émission est drôle et s’ils aiment les enfants et ainsi de suite. Encore une fois, des succès, des échecs, celle-ci est un peu en désordre.
La prochaine émission dont je veux parler est « Gaming Show (In My Parents Garage) ». Nos directeurs créatifs, Michael Goldsmith, en particulier, à Family Channel, a observé que nous avons gardé … Ce qu’il a dit est, nous avons eu des sites web, nous pensions que nous devions avoir des sites Web pour faire participer les enfants [ inaudible 00:36:54 ] chaque canal a un site Web, chaque canal avait un tas de contenu différent qu’ils ont mis sur le site Web, des jeux, d’autres activités, bios, horaires, des descriptions de personnages et ainsi de suite. Ce que nous avons pu voir est que le trafic sur le site était se détachait, alors l’une de nos pensées était : où vont les enfants? Ils regardent des jeux ou jouent à des jeux, nous allons faire des jeux et les mettre sur notre site Web. Bien sûr, il ne nous a pas fallu très longtemps pour comprendre que nous ne pourrons jamais faire des jeux qui sont assez bons pour rivaliser avec les endroits où vont les enfants pour l’expérience de jeu.
Michael avait une idée très simple, mais je pense, très intelligente. Pourquoi ne faisons-nous pas une émission sur le jeu? Il a lancé l’idée ou discuté avec une bonne petite compagnie appelée Banger médias basée à Toronto avec qui nous avons travaillé dans le passé. Ils sont revenus avec une idée qui a été : nous allons créer un faux compte YouTube montrant 3 enfants qui évaluent des jeux dans le garage de leurs parents, ainsi le titre Gaming Show (In My Parents Garage). Nous avons trouvé les enfants, nous avons fait un pilote. Le pilote était correct. Nous l’avons montré à Disney, ils ont dit : «C’est terrible, jamais nous aurons quelque chose comme ça sur notre réseau. » Passez, passez, passez. Ensuite, nous l’avons mis sur YouTube.
Encore une fois, pour revenir à mon thème de la façon dont nous utilisons les différentes parties de l’univers et les différentes plates-formes? Nous mettons cela sur YouTube et notre groupe YouTube a marqué à la fin de certains de nos épisodes les plus populaires ceux que nous croyons qui intéresseront notre auditoire cible. Fondamentalement, c’est un petit moteur de recommandation, il dit que si vous aimez ceci ou Johnny Test, allez regarder cela. Nous avons mis 8 ou 9 semaines à mettre cela sur YouTube, 2 millions de vues sur ce projet pilote. Levez la main si vous avez déjà entendu parler d’un pilote canadien ayant obtenu 2 millions de vues. J’ai pensé ainsi. Dough a levé sa main.
Nous savions qu’il y avait quelque chose qui rejoignait les enfants. Nous serions effectivement allés de l’avant, commandé l’émission, fait l’émission et en à peu près, je pense, 6 semaines dans la campagne YouTube, le spectacle est allé sur les ondes.
Speaker 11: Où est-elle en onde?
Steven: Family.
Speaker 11: Family.
Steven: Family Channel, notre chaîne et [chargé 00:39:33 ]. Elle a été l’un de nos numéros 1 depuis. Nous la déplaçons sur différents canaux. Elle a obtenue beaucoup de contenu supplémentaire. Elle est amusante, elle n’est pas si chère que ça. Elle correspond vraiment avec … Ceci est un élément clé quand on pense à « où sont les enfants ». Aller là où ils sont, créer du contenu qui est semblable et ressemble à ce qu’ils choisissent de regarder. Il semble évident quand vous le dites. Par ailleurs, Disney a acheté.
Le temps d’un interlude vidéo. Je vais vous montrer la séquence de titre d’ouverture, à partir de YouTube, bien sûr.
Jesse: Hé les gars, et bienvenue à ma chaîne YouTube, « Gaming Show In My Parents Garage ». Je suis Jesse.
Julia: Je suis Julia.
Ian: Et je suis Ian.
Jesse: Venez nous voir pour voir ce que nous faisons. Nous avons [inaudible 00:40:47 ] jamais.
Julia: Nous aimons collaborer avec beaucoup de grands YouTubers. Il y a beaucoup de Minecraft.
Ian: Tous les Minecraft.
Jesse: Tellement de Minecraft. Nous avons la chance de voir ce que les différentes compagnies de jeux ont à offrir.
Jesse: Pouvez-vous obtenir des beignets pour nous? Oh sympa. Objectif.
Ian: Oui, ce fut génial. Voilà exactement comment on travaille dans le mode du jeu.
Speaker 15: Ce qui se passe. [Diaphonie 00:41:15 ] c’est ce qu’ils me disent.
Jesse: Peut-être un peu plus lent? Vous êtes Charles Martinet, n’est-ce pas?
Charles: Oui.
Speaker 17: Vous êtes la voix de Mario!
Charles: C’est moi [inaudible 00:41:22] Mario!
Speaker 17: Quel est le développement de [inaudible 00:41:27] ?
Speaker 18: Voilà mon café.
Speaker 17: Par ailleurs, il est encore chaud.
Ian: Je ne vais pas mentir, parfois les choses ici deviennent très, très bizarres.
Julia: Assez bizarre.
Speaker 19: C’est du bon travail, [Pato 00:41:37].
Speaker 20: Je vois que vous êtes un peu un mec bizarre.
Speaker 21: On me le dit souvent, oui.
Speaker 22: Êtes-vous ici pour nous interroger sur [Guacamole 00:41:45 ] ?
Speaker 23: Oui.
Jesse: Regardez le match, sentez le rythme.
Julia: Je le sens.
Speaker 24: Vous ne coursez pas avec cette voiture. En fait, vous ne pouvez même pas regarder cette voiture. Ne la regardez pas.
Speaker 25: Je regarde.
Speaker 24: Arrêtez.
Speaker 25: Okay.
Speaker 24: Okay.
Speaker 25: Okay.
Speaker 26: Vous avez l’air comme si vous pouviez remplacer le jeune moi.
Speaker 27: Cela signifie beaucoup.
Julia: De quel jeu vidéo pensez-vous que je suis?
Speaker 28: Je vais aller avec Pong.
Speaker 29: Pourquoi obtenez-vous cette épée ? Il est [diaphonie 00:42:12]
Speaker 30: [Inaudible 00:42:18 ] boutique.
Speaker 31: Que dites-vous à propos de moi, Ian?
Speaker 32: Le premier jeu de conduite qui est en couleur.
Speaker 31: C’est très bien, mais je suis en train de me concentrer en ce moment.
Speaker 33: C’est la fin de la ligne, petit homme.
Jesse: Restez dans les parages et consultez nous.
Julia: Nous allons vous voir bientôt les gars.
Ian: À plus!
Steven: Ceci a coupé les coûts de production de moitié. L’autre chose que nous faisons est de prendre, encore une fois, les marques traditionnelles. Vous ne le saurez peut-être pas, mais Brum était une émission de télévision du début des années 90, créée par Anne Wood, la même femme qui a créé les Teletubbies. Très bien connue au R.U. et [inaudible 00:46:11 ] nous avons cette ancienne marque, les émissions ne sont pas les meilleures, personne ne veut vraiment les regarder et ils obtiennent une certaine audience. Puis, l’une des choses dont ils se rendent compte est qu’il y a une tendance [inaudible] 00:46:21 vidéo. Connaissez-vous des vidéos de lavage de voiture? D’accord. Apparemment, les enfants aiment regarder des vidéos de lavage de voiture. Il y a des millions de vues, littéralement, des voitures qui passent par un lavage de voiture. D’accord? Vous avez appris quelque chose aujourd’hui.
Speaker 34: [inaudible 00:46:45]
Steven: Cela pourrait être vous. Recevez là, et monétisez. Une des choses que notre équipe a fait est de prendre Brum et faire une animation de Brum et c’est un vidéo de lavage de voiture Brum. Il a eu en quelques semaines des millions de vue. J’ai la vidéo, je ne veux pas risquer un autre.
Speaker 35: Nous voulons le voir.
Speaker 36: Nous voulons le voir.
Steven: Je vous remercie. Êtes-vous prêt? C’est bon.
Speaker 37: Prêt?
Steven: Voilà « Car Wash Adventure » de Brum. Ce n’est pas-
Speaker 37: Est-ce que c’est seulement celui-là?
Speaker 36: C’était ça.
Dough: C’était ça.
Speaker 37: Okay.
Dough: Pouvez-vous revenir en arrière et faire cela?
Speaker 37: Oui.
Steven: D’accord. Nous allons passer par-dessus ça et nous allons passer à la diapositive suivante. Nous sommes là de toute façon. Quoi qu’il en soit, vous avez une idée de l’animation, d’une très simple animation. Pour nous, il suffit d’utiliser un tas de choses différentes. Une ancienne marque, une tendance actuelle sur YouTube, de nouveaux contenus et immédiatement des millions de vues. D’accord. C’est vrai, nous ne faisons pas que du contenu pour enfants. Je pensais parler de Letterkenny. Si vous n’êtes pas familier avec Letterkenny, c’est une comédie scandaleuse, je pense à Trailer Park Boys dans une petite ville de l’Ontario.
Tout d’abord, nos activités de comédie sont un autre petit sous-ensemble. Il y a quelques années, nous avons investi de l’argent dans un autre projet d’incubation, une petite compagnie appelée New Metric Médias dirigée par Mark Montefiore et Patrick O’Sullivan. Ils se concentraient sur quelques nouvelles idées de comédie. Jared Keeso est de Listowel, en Ontario et lui et un ami ont créé un compte Twitter qui a été appelé « Listowel Problems » qui portaient sur les problèmes de leur petite ville. Tout cela est très drôle. Ils ont réalisé que dans une ville de 5 000 personnes, ils ont atteint 1 500 abonnés assez rapidement. Ils ont pris une caméra et ils sont allés et ont filmés quelques épisodes et les ont mis sur YouTube. Dans un très court laps de temps, il y avait des centaines de milliers de vues. C’est très drôle, c’est très sec et pour les gens qui ont déjà passé du temps dans la campagne de l’Ontario, c’est très reconnaissable, très pertinent pour un grand nombre de personnes.
Mark est devenu partenaire avec Jared, et ensemble ont créés une émission de télévision autour de cette idée, et l’ont proposée. En attendant, les vues sur YouTube ont commencées à augmenter de façon spectaculaire. Il y avait un grand intérêt, mais Bell a été intéressé avant même d’avoir créé CraveTV. L’émission s’est avérée être la première émission originale de CraveTV. Nous comprenons que l’émission est très bien faite pour Bell. Elle continue d’obtenir un grand nombre de vues sur YouTube. Ce n’est certainement pas pour les enfants. Allez regarder dans la sécurité de votre propre maison. Bell vient d’en commander une autre saison. La raison pour laquelle je voulais en parler est, bien sûr, la comédie est l’autre chose qui ne connaît aucune limite en ce qui concerne ces nouvelles plates-formes.
Je pense que Bell, en particulier, a fait un travail spectaculaire de gestion et de promotion de cette émission. Une des autres choses pour moi est que la taille importe vraiment en termes d’être en mesure de promouvoir des émissions, à la fois dans un pays en particulier, mais aussi au niveau international. Bell, essentiellement, a utilisé toutes ses ressources, l’ensemble de ses différentes plates-formes, Comédie, CTV, Crave, etc. pour promouvoir cette radio. Ils ont profité du fait qu’il y avait un grand nombre de vues sur YouTube, ainsi que sur les médias sociaux, etc.
C’est, apparemment, l’émission la plus regardée sur CraveTV ces jours et certainement, une grande chose pour un original. Je pense que autant que les gens sont à la recherche de radiodiffuseurs canadiens et se disent: « Qu’est-ce que tu vas faire pour refléter le Canada, les Canadiens? Comment gérer et promouvoir? » Cette émission est une petite surprise. Certes, il était un peu une surprise pour nous. En fait, certaines personnes dans notre compagnie sont vraiment surprises quand ils la voient, car elle n’a pas été exactement dans notre axe principal. L’autre chose que Bell a fait, ce que je pense, – est intéressant en termes de talk TV et ce que les consommateurs semblent vouloir – est qu’ils en ont fait beaucoup la promotion pendant le Super Bowl. L’année prochaine, je me demande si cela sera promu dans le Super Bowl ou allons-nous obtenir juste les publicités américaines? Quoi qu’il en soit, nous sommes très heureux de la façon que Bell a réussi cela.
Par ailleurs, nous avons fait une analyse sur les nombres YouTube et le contenu est de 5 millions de vues provenant des États-Unis. Il n’y a pas eu d’effort encore vraiment pour mettre l’accent sur la promotion de là-bas. Nous parlons en ce moment aux radiodiffuseurs traditionnels pour l’acheter. Encore une fois, c’est l’un des outils qui est déjà populaire. Il y a un certain nombre de, je suppose, que nous appelons les leaders d’opinion Kevin Smith et notre vieil ami Hard Henson, qui se trouve à être canadien, « show runner » américain bien connu, l’ont regardé et ont tweetés à ce sujet. Ils ont tous deux des dizaines de milliers d’abonnés. Lorsque vous commencez à comprendre comment vous voulez construire une masse critique de téléspectateurs en dehors de votre propre territoire, c’était un peu une surprise et c’est quelque chose que nous aurions pu nécessairement ciblé.
Nous arrivons ici à la fin de ma session dans quelques minutes. Il y a quelques choses que je veux juste revenir sur ce point. En fait, je veux juste aller au document CMF qui a été produit la semaine dernière, que je crois être bon, et je suis impatient de voir la deuxième partie de celui-ci. Encore une fois, ils parlent de marketing. Quand il revient à cette possibilité de découvrabilité, un mot que nous n’avions pas vraiment utilisé ou que nous ne connaissions pas il n’y a pas si longtemps, et, apparemment, pas vraiment prononçable dans les deux langues officielles. Les choses mentionnées dans l’étude du FMC font référence au marketing et ils ont un certain nombre de catégories qu’ils ont effectivement identifiés. Recherche et optimisation. Ok, encore une fois, nous savons tous ce que c’est. Comment cela fonctionne est techniquement une chose extrêmement compliquée. Bien sûr, cela va aussi aux algorithmes. Nous en avons entendu beaucoup sur les algorithmes. Si vous avez lu quoi que ce soit à ce sujet, vous réalisez combien incroyablement compliqué les choses deviennent. Ceci est vraiment à propos de prédire ce que vous voulez regarder en y incorporant un certain élément de hasard.
Les campagnes publicitaires numériques. Les campagnes publicitaires numériques se sont avérées extrêmement important en termes d’audience de production. C’est l’une des choses que nous faisions, par exemple, avec The Gaming Show nous faisons l’achat d’annonces sur YouTube. Je me suis intéressé à l’achat d’annonces pour notre contenu sur YouTube parce que nous séparons les recettes 45:55 avec Google et nous obtenons 55 cents de retour sur chaque dollar. Ne pas faire trop insister là-dessus. Campagnes populaires, ils ont mentionné que dans leur liste ciblant les communautés d’intérêt. Puis ils parlent de marketing traditionnel, des imprimés et des annonces. Je pense qu’il y a une grande question à propos de l’efficacité de cela et comment vous les mesurez?
Certaines des autres choses que vous pouvez réellement mesurer avec un plus grand degré de précision. Puis, finalement, la seule chose qu’ils ne mentionnent pas, mais qui, dans notre espace est extrêmement important est de savoir comment vous rejoignez les célébrités de YouTube? Comment ces gens qui sont devenus des célébrités sur YouTube ont migrées dans d’autres types de médias? Pour ce qui de résumer et s’il y a d’autres questions, je suis heureux de continuer. Je pense que ma conclusion est que ce que vous faites en termes d’amener les gens à la découvrabilité des choses, vous devez travailler à travers et faire semblant de comprendre toutes les plateformes. Je suis sérieux parce que je pense qu’il y a beaucoup de gens, y compris les professionnels du marketing, qui parlent de ces choses sans vraiment savoir comment certaines de celles-ci fonctionnent. Ceci est vraiment tout sur le [nunez 00:56:41] de ce monde.
Tout ce que vous avez à faire est de parler à un jeune de 15 ans et découvrir ce qu’ils font sur les médias sociaux pour être surpris. Pour ceux d’entre vous qui venez d’arriver sur Facebook, il y a une balle et ce n’est plus vraiment où les enfants sont de nos jours. Ensuite, je pense, la dernière chose et je l’ai déjà dit, mais je pense vraiment que les entreprises intégrées verticalement et je ne parle pas nécessairement de la définition du CRTC de « VI », mais je veux dire les entreprises qui sont en mesure de travailler à travers de multiples des plates-formes. Nous sommes une entreprise verticalement intégrée travaillant sur chaque plate-forme possible pour enfants. Je pense que l’intégration verticale importe vraiment en termes d’être en mesure de faire découvrir de nouvelles émissions au public. Voilà tout ce que je dois dire. Oui.
Speaker 38: Une question pour vous. Si l’ensemble de ces plates-formes tels que YouTube et Netflix sont devenues internationales, elles se heurtaient à des problèmes avec l’impôt, le crédit ou à des fins de financement et avaient besoin d’avoir une présence canadienne qui interfère – qu’est-ce que ces entreprises internationales veulent faire au Canada?
Steven: Jusqu’à présent, nous n’avons pas, mais il y a eu, je crois, une discussion robuste autour d’avoir, disons, des plates-formes non-traditionnelles qui déclencheraient des crédits d’impôt. Je suppose que ce … ACPM pousse certainement pour cela et je pense que ça va continuer d’être une question intéressante.
Speaker 38: [Inaudible 00:58:30 ] dans le sens de Family Channel deviennent alors moins une priorité, diriez-vous, pour l’entreprise?
Steven: Encore une fois, peut-être que je ne l’ai pas souligné assez, mais nous pensons que la radiodiffusion traditionnelle continuera d’être extrêmement importante. Même si les enfants regardent d’autres plateformes et appareils, il y a encore une audience massive des plateformes de diffusion traditionnelles et elles restent la destination la plus populaire et celle qui génère le plus d’argent à mettre dans le nouveau contenu. Oui?
Speaker 39: En dehors de YouTube, comment avoir de la programmation, la programmation pour adulte, la programmation de l’adolescence ou les enfants, comment ont-ils incorporé un deuxième visionnage de l’écran?
Steven: Enfants?
Speaker 39: Dans tous les programmes dont vous avez discutés, comment ont-ils incorporé le deuxième visionnage de l’écran?
Steven: Je suppose que, la recherche que nous avons vue dit que les enfants regardent plusieurs appareils. Degrassi a en fait été l’un des leaders en termes de programmation de second écran. Pendant que vous regardez Degrassi, il y a un tout autre monde que vous pouvez suivre qui est lié à Degrassi. Nous avons fait un peu de cela pour certaines autres émissions. Encore une fois, une partie de cela est vraiment liée à l’âge. Nous visons vraiment les 9 à 14 ans. C’est extrêmement important. C’est beaucoup moins important pour les téléspectateurs plus jeunes. Oui.
Speaker 40: Salut. L’une des choses que nous faisons, nous sommes une station de radio. Nous gérons également une chaîne YouTube qui a environ 15 000 abonnés. Un peu moins de 3 millions de vues. [Inaudible 01:00:21] environ 2 ans, nous avons environ 300 vidéos. Quelque chose que vous avez dit pour l’émission « Game Show » était que vous avez ajouté des balises à la fin en ce qui concerne la recommandation. Vous fait cela assez rapidement. Pouvez-vous nous en dire un peu sur comment ça marche?
Steven: Ce serait la partie de faire semblant de savoir comment toutes ces choses fonctionnent. Non Tout d’abord, c’est facile de le faire sur nos propres canaux. C’est un peu plus difficile à faire sur tous les trucs UGC, mais vous semblez avoir votre propre chaîne.
Speaker 40: Oui.
Steven: Pour nous, et encore une fois, je ne sais pas comment techniquement ils le font, mais, fondamentalement, ils ont créé comme notre propre petite bannière qui vient de passer à la fin de … et il est arrivé que Johnny Test a passé par là. C’est vraiment juste une petite bannière que nous tenons à la fin de notre propre émission.
Speaker 40: [crosstalk 01:01:07] vidéos.
Steven: Oui exactement. C’est tout ce que c’est. Oui?
Speaker 41: Je vois que quelques-unes des émissions en anglais ou peut-être Inspecteur Gadget [inaudible 01:01:21] avec des amis est en français. Acceptez-vous des séries françaises?
Steven: Absolument nous le faisons. En fait, nous avons une chaîne pré-scolaire [Telemachino 01:01:35] au Québec aussi.
Speaker 41: [inaudible 01:01:40]
Steven: Oui absolument. 02h39.
Anne-Marie: D’autres questions?
Speaker 42: J’en ai une. [Inaudible 01:01:52 ] si un tiers faisait de la programmation sur une de vos chaînes [inaudible 01:01:59] revenus sur la chaîne YouTube est la scission. Comment séparez-vous ensuite entre le tiers fournisseur et vous puisque vous avez fusionné cette chaîne?
Steven: Il y a beaucoup, beaucoup de chaînes. Quand il vient au fond des choses, vous pouvez dire exactement combien de vues et de chiffre d’affaires un titre particulier génère. Cela fait partie de la chose au sujet de notre base de MegaData et l’interface YouTube. En fait, c’est tout à fait fascinant d’avoir un coup d’œil. Pour nous, c’est consultable. Nous pouvons jeter un œil à tous les jours, au nombre de vues que vous avez eu. En fait, même avec YouTube si vous pouvez vous enregistrer sur le nombre de vues et quel genre de revenus votre titre a généré. Cela est devenu très convivial. Je serais curieux de voir ce que fait Amazon. D’après ce que je peux voir, l’activité d’édition musicale se passe de la même façon.
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